Pour être conforme à l’Accord de Paris, la coupe du monde de rugby devrait encore diviser par trois son impact carbone.
Le coup d’envoi de la coupe du monde de rugby en France sera donné dans un mois. Elle sera organisée dans 9 stades et 10 villes. La compétition devrait produire dix fois moins de CO2 que le mondial de foot au Qatar, selon une étude du cabinet spécialisé Sami qui identifie des pistes de progrès pour diminuer par 3 l’impact carbone et être en conformité avec l’Accord de Paris.
10 fois moins d’impact carbone que la coupe du Monde de foot au Qatar
Selon les experts carbone de Sami, l’édition 2023 de cette Coupe du Monde de Rugby devrait émettre environ 640 000 tonnes d’équivalent CO2 (CO2e). A titre de comparaison, c’est 10 fois moins que la Coupe du Monde de Football au Qatar l’an dernier (environ 6 millions de tCO2e). A noter que les déplacements (465 262 tCO2e) représentent 73,3% des émissions totales.
Pour définir le plan d’action permettant de respecter l’accord de Paris, les experts ont calculé également les émissions de l’édition 2007 de la Coupe du Monde de Rugby à laquelle ils ont appliqué la trajectoire SBT (Science Based Targets). Cela implique une baisse des émissions de 4,2% par an. Pour respecter cet objectif, la Coupe du Monde de Rugby devrait diviser par 3 ses émissions. Pour y arrives les experts ont travaillé sur tous les postes d’émissions de la compétition et ont défini une vingtaine de mesures à mettre en place
Lien vers la présentation de l’étude sur Sami