« Une journée de contingence pour pouvoir décaler les compétitions en fonction de la qualité de l’eau. »
Dans un communiqué de presse, Paris2024, la ville de Paris et la préfecture ont annoncé suite à l’annulation de la Coupe du monde de natation en eau libre 2023 prévue ce week-end que la dynamique d’assainissement se poursuit avec l’achèvement des travaux les plus significatifs d’amélioration de la qualité de l’eau dans les prochains mois, en particulier pour faire face à ces évènements météorologiques exceptionnels
D’ici 2024, de nouvelles infrastructures seront livrées pour améliorer davantage le traitement des eaux par temps de pluie et ainsi rendre la qualité de l’eau meilleure. À ce titre le bassin de stockage d’Austerlitz, un cylindre de 50m de diamètre et de plus de 30m de profondeur stockera plus de 50 000 m3 d’eau, soit l’équivalent de vingt piscines olympiques. Ce bassin permettra d’être mieux préparés aux événements météorologiques exceptionnels en évitant les déversements d’eaux usées dans la Seine en cas de fortes pluies. Grâce à ce bassin, l’excédent d’eau s’écoulera dans le réseau d’égouts pour être traité.
D’autres équipements sont actuellement en construction et seront opérationnels en 2024 : les ouvrages prévus sur le bassin versant du ru Saint-Baudile (Seine-Saint-Denis), le VL 8 (collecteur de grande capacité d’une longueur de près de 9 kilomètres situé entre Essonne et Val-de-Marne) et la station de dépollution de eaux pluviales du Val-de-Marne visant comme le bassin d’Austerlitz à recevoir les eaux de pluie et à les traiter avant qu’elles ne soient rejetées dans le milieu naturel. La totalité des bateaux et des établissements flottants situés à l’amont du site sera raccordée aux égouts.
En outre, des mesures spécifiques sont prévues en 2024 pour réduire l’impact de ces risques météorologiques sur la bonne tenue des compétitions dans la Seine, notamment une journée de contingence pour pouvoir décaler les compétitions en fonction de la qualité de l’eau.
Il faut souligner enfin que ce test a tout de même permis de se préparer à l’été 2024 puisque ce sont les mêmes équipements terrestres et fluviaux qui seront installés. Ce fut notamment l’occasion de vérifier la capacité à déployer les équipements fluviaux (ponton, bouées, marina) dans les délais impartis pour la bonne tenue des épreuves et rétablir en temps et en heure la navigation sur la Seine.