Le sport féminin s’installe progressivement dans les pratiques audiovisuelles des Français
À quelques jours du lancement de la Coupe du monde féminine de football et du Tour de France Femmes, l’Arcom dresse un état des lieux de la consommation audiovisuelle de sport féminin, objet d’une attention et d’attentes croissantes de la part des Français.
En complément de son analyse de l’offre de compétitions sportives féminines en télévision entre 2018 et 2021, l’Autorité a souhaité établir un panorama des pratiques de consommation audiovisuelle des programmes de sport féminin, visant à appréhender la demande pour ce type de contenus en France.
L’étude évalue plus particulièrement l’intérêt des Français pour le sport féminin, la nature des compétitions et disciplines féminines suivies, ainsi que les perceptions du public concernant la diffusion de sport féminin à la télévision.
Parmi les enseignements clés :
- Le sport féminin s’installe progressivement dans les pratiques audiovisuelles des Français : 62% des 15 ans et plus consomment des contenus sportifs féminins (qu’il s’agisse de retransmissions ou de contenus périphériques) dans les médias.
- Comme pour le sport en général, les femmes se montrent moins consommatrices de sport féminin que les hommes : 56% des femmes interrogées indiquent regarder ou écouter des contenus sportifs féminins au moins une fois de temps en temps, contre 69% des hommes.
- Le football arrive en tête des disciplines les plus suivies par les consommateurs de sport féminin (53% des répondants concernés), devant le tennis (47%) et les sports d’hiver (38%).
- Ce sont en premier lieu les grandes compétitions internationales, mixtes ou strictement féminines, qui offrent l’occasion de suivre du sport féminin, ce qui peut expliquer des pratiques de consommation le plus souvent occasionnelles concernant les programmes de sport féminin.
Les Français interrogés montrent néanmoins un fort intérêt pour une offre qui serait plus importante dans les médias audiovisuels : 64% se déclarent prêts à visionner davantage de sport féminin si l’offre en télévision était plus importante.