28 propositions pour une nouvelle feuille de route pour la diplomatie sportive française
« Le sport, c’est la guerre, les fusils en moins » : à en croire Georges Orwell, le sport s’apparente à une continuation de la politique par d’autres moyens.
Largement pratiqué à travers le monde, massivement suivi grâce aux médias, le sport moderne constitue un fait social total, sans cesse rattrapé par les phénomènes politiques, sociaux et sociétaux.
Le ton est donné d’entrée dans ce rapport qui sera présenté à l’AN par les députés Hadrien GHOMI ET Hubert JULIEN-LAFFERRIÈRE .
« À un an des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, conçus pour y associer l’ensemble du territoire national, notre pays se situe à un moment charnière de sa trajectoire de nation sportive. » écrivent les auteurs qui soulignet que « Alors que le modèle sportif français doit faire face à une série de défis, la diplomatie sportive française, définie pour la première fois sous une forme stratégique en 2014, demeure un axe récent de notre action extérieure, qu’il importe de consolider en mettant à profit l’élan olympique. »
Proposer une diplomatie sportive
Pour les 2 députés, il ne s’agit pas de chercher à exporter le modèle sportif français mais bien plus de proposer une diplomatie sportive qui s’appuie sur une continuité entre sport national et sport power, afin de promouvoir aux plans multilatéral et bilatéral un sport accessible, inclusif et durable.
28 recommandations,
Les rapporteurs formulent en ce sens 28 recommandations, afin de proposer une nouvelle feuille de route pour la diplomatie sportive française, près de dix ans après sa première mise en forme.