Crise au CNOSF : ça s’agite en coulisse.

Dans ses différentes déclarations suite à la démission de Brigitte Henriques David Lappartient a été on ne peut plus clair. «  Je suis prêt, donc et je peux rendre service. Mais si c’est pour rajouter de l’huile sur le feu, si le pugilat continue alors je n’irai pas »

Le consensus, condition sine qua non pour que le président de l’union cycliste internationale prenne les commandes du CNOSF.

Le CIO met les points sur les i

Un porte-parole du CIO Comité international olympique a indiqué à l’agence France-Presse avec un ton inhabituellement direct depuis le début de la crise qu’il en « appelait à la responsabilité de chacun pour que les conflits internes qui ont affecté le CNOSF ces derniers mois cessent. »

Le CIO a donc officiellement demandé au mouvement olympique français de « se focaliser » sur ces Jeux olympiques et de « cesser les conflits internes ».

Ça s’agite en coulisse

Côté gouvernement d’abord avec l’organisation mardi soir d’une réunion par la ministre des Sports Amélie Oudéa Castera avec le bureau exécutif du CNOSF. Dans un communiqué la ministre a indiqué « Dès mardi soir, je réunirai au ministère le bureau exécutif du CNOSF pour faire le point, au terme de cette AG, sur les prochaines étapes et l’accompagner dans cette phase de transition, dans le respect de l’autonomie du mouvement sportif et avec détermination et sérénité. J’ai confiance dans la résilience du sport français, et suis plus que jamais à ses côtés. »

Il convient de rappeler que le CNOSF n’a pas, contrairement aux fédérations, un contrat de délégation avec l’Etat. Encore plus difficile dans ces conditions de trouver la juste mesure entre autonome et accompagnement …

Coté CNOSF ensuite où une réunion du bureau exécutif serait programmée demain soir … à effet de …

Coté fédérations olympiques également. Selon nos informations les fédérations olympiques auraient décidé également de faire entendre leur voix « pour être davantage écoutés et entendus ». Les échanges vont bon train sur les listes WhatsApp. Leur but : dégager un consensus, et peser pour la suite des opérations. Une manière de rappeler que les fédérations olympiques sont majoritaires au CNOSF et sont un peu (!) concernées par les jeux….

Un autre candidat que David Lappartient : une hypothèse crédible ?

Et si le consensus condition posée par David Lappartient n’était pas au rendez-vous qui pourrait être candidat ? Pour être candidat il faut cocher plusieurs cases

  • Avoir de l’énergie et une équipe soudée autour de soi.
  • Avoir une culture olympique et un passé de dirigeant avec une certaine expérience
  • avoir une  légitimité olympique incontestable,  être reconnu par le CIO,
  • écouter, fédérer toutes les composantes du mouvement sportif mais aussi représenter institution auprès des décideurs du sport.

David Lappartient coche toutes les cases. Il reste un mois pour trouver l’équipe qui devra incarner le consensus annoncé. Le CIO trouverait en plus, avec le président de l’UCI un appui de poids à quelques mois de jeux et dans un contexte où l’organisation arrive dans une phase cruciale.  

Difficile d’imaginer une autre candidature. Espérons que le consensus se dégage et au-delà l’unité du mouvement sportif se ressoude à moins d’un an des jeux.

Mais avec le CNOSF, désormais rien n’est jamais assuré, …. On reste prudent.

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