Les JO de Paris 2024 vont-ils vraiment inciter les Français à se mettre au sport ?
Selon Pierre Godon France Télévisions » La France traîne dans le fond du classement des nations les plus sportives et, contrairement aux idées reçues, il n’est pas garanti que les Jeux suscitent de nouvelles vocations. »
L’auteur dans un article détaillé pointe le mythe Londoniens des 2 millions de pratiquants en plus.
« Cinq ans et un milliard de livres sterling englouti plus tard, le constat est sans appel : la proportion des sujets de sa Gracieuse Majesté qui transpirent leurs 150 minutes hebdomadaires réglementaires n’a pas bougé d’un pouce, relève l’agence gouvernementale Sport England, citée par la BBC*. »
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Même topo pour Sydney 2000 souligne l’auteur où seuls sept fédérations de sports olympiques ont vu leur nombre de licenciés légèrement augmenter en Australie après les Jeux. Dans le même temps, paradoxalement, neuf autres ont vu le nombre de pratiquants diminuer, constatait une étude de la London University en 2007*.
Quant aux Jeux Cinoins l’auteur site Shushu Chen, qui a travaillé sur les Jeux chinois et ceux de Londres et met en garde contre toute tentation de généraliser la méthode chinoise. « Il n’y a pas de recette qui fonctionnerait pour chaque pays. »Shushu Chen, spécialiste des politiques sportives et de l’évaluation de l’héritage des JO.
A Athènes, « On ne peut pas établir de corrélation directe », tempère l’universitaire Sakis Pappous, auteur d’une étude sur le sujet.
« Sur le papier, le lien entre JO et activité physique paraît couler de source. », la réalité est plus complexe et les précédents jeux le prouvent.
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