Le gouvernement ne veut pas utiliser plus fortement les taxes sur les paris sportifs pour financer le sport
Le monde Sénateurs et députés ont demandé, sans succès, qu’une plus large part, voire la totalité, des taxes prélevées par l’Etat sur les recettes des jeux et des paris sportifs alimente le budget de l’Agence nationale du sport.
Pour le gouvernement contrairement à ce que souhaitent certains parlementaires, le sport ne doit pas financer exclusivement le sport.
En 2023, les montants des taxes sur les jeux et sur les paris sportifs dévolus à l’ANS resteront stables à respectivement 71,8 millions et 34,6 millions d’euros. Dans le même temps, 147,1 millions d’euros issus de la taxe sur les paris sportifs et 174,2 millions d’euros issus de la taxe sur les jeux irrigueront le budget général de l’Etat, soit une nette hausse par rapport aux 76,7 millions et 162,6 millions en 2022.
Pour Jean-Jacques Lozach, rapporteur sur les crédits de la « mission sport » les mises des paris sportifs en ligne ont augmenté de 44 % en un an et de 200 % en cinq ans » .Or, ajoute-t-il, ces paris sportifs « n’existeraient pas sans leur support, c’est-à-dire le sport, qui n’existerait pas sans le bénévolat ».
« Nous regrettons votre obstination à ne pas vouloir que le sport finance le sport », a lancé Claude Kern à la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra.