Un partenariat entre la France et le Qatar visant » à assurer un haut niveau de sécurité de la Coupe du monde de football de 2022″
L’Assemblée nationale a ratifié jeudi 4 août l’accord entre le Qatar et la France pour appuyer les qataris dans la sécurité de la coupe du monde. Lien vers rapport présenté à l’AN
Par cet accord, la France s’engage à soutenir et à accompagner le Qatar pour lui permettre de gérer dans les meilleures conditions possibles ce grand rendez‑vous sportif et populaire particulièrement complexe et sensible. Les forces de sécurité locales seront confrontées à de nombreux défis (gestion de la menace terroriste, hooliganisme, mouvements de foule, cyberattaques) ainsi qu’à certaines problématiques qu’elles n’ont pas pour habitude de gérer (contrefaçon, consommation d’alcool, actions d’organisations contestataires).
Le Qatar a sollicité 220 experts
Selon le rapport le Qatar a officiellement sollicité auprès de la France l’aide d’environ 220 experts dans les domaines suivants :
– 21 opérateurs spécialisés du GIGN ;
– 170 opérateurs en matière de lutte anti-drones ;
– 10 opérateurs en matière de déminage ;
– 10 équipes cynophiles de recherche d’explosifs ;
– 5 à 8 experts fournis par la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH).
Les oppositions montent au créneau
Selon France info les groupes de la Nupes ont frontalement attaqué cet accord international, rappelant notamment à plusieurs reprises les conditions de travail des ouvriers « quasi esclaves » pour la construction des stades. « En dix ans, 6 500 ouvriers surexploités sont morts sur les chantiers. Sous chaque pelouse, il y a un cimetière ! », a ainsi lancé le patron du PS Olivier Faure, quand son collègue insoumis Louis Boyard s’est interrogé : « Comment jouer au ballon sur un tas de cadavres ? »