Une assemblée générale du CNOSF apaisée et sereine
Un format un peu particulier pour cette AG du CNOSF qui se déroulait pratiquement un an après l’élection de David Lappartient à la tête du mouvement sportif Français. Particulier puisque des tables rondes se sont glissées entre les points à l’ordre du jour. De quoi donner du rythme pour certains, pour d’autres de quoi perdre le file. Particulier avec quand même 25 % de voix étaient non représentées le matin dont certaines grosses fédérations olympiques.
Mais ce qui ressort surtout c’est l’apaisement et la sérénité retrouvés après 2 ans tumultueux suite à l’élection de Brigitte Henriques. David Lappartient ne souhaitait pas tout chambouler et avait appelé à l’unité et au rassemblement. Objectif atteint !
A lire
Cap sur les JOP #Paris2024 et sur #Alpes2030
Il faut dire que la voie est toute tracée. Les JOP #Paris2024 ont occupé une bonne partie de l’AG mais aussi ceux de 2030. La feuille de route du CNOSF est toute tracée jusqu’en 2030. « On parle finalement peu des clubs » me souffle ce participant. Pas beaucoup plus de la loi héritage d’ailleurs…. Une AG très institutionnelle finalement qui a reposé en grande partie sur la personnalité du nouveau président, « un président très politique et peu vindicatif à l’égard de l’Etat » me fait remarquer ce dirigeant. Comment sortira le mouvement sportif de ce tunnel olympique c’est une question qui reste posée sur la table…. mais d’ici là beaucoup de choses auront changé et les dirigeants ne seront plus les mêmes.
Pas d’inquiétudes sur les finances
Alors que le club France s’annonce déficitaire. En prenant en compte l’autofinancement de 4,6 millions d’euros sur fonds propres, le déficit réel pour le CNOSF pour le Club France atteint 5,9 millions d’euros. « Il avait été voté 4,6 millions de ponction sur les réserves du CNOSF pour le Club France. On en rajoute 1,3 million mais après ça dépend aussi de l’atteinte de nos objectifs commerciaux », a expliqué aux journalistes David Lappartient.
Pas de quoi inquiéter les dirigeants du CNOSF qui en réalité vont en cas d’accident de parcours pouvoir se refaire une santé financière sur Alpes2030. En effet en fin d’AG, le président Lappartient a indiqué que les revenus que le CNOSF tirerait des JO de 2030 pourraient être de l’ordre de 90 millions d’euros. Ils sont de 64 M€ pour #Paris2024. De quoi effectivement donner de la visibilité jusqu’en 2030… Finalement le principal danger qui guète le CNOSF apaisé et serein dans ce tunnel olympique c’est la somnolence et l’assoupissement …
Pour aller plus loin Assemblée Générale du CNOSF – Mai 2024
