Un autre olympisme est-il possible ? par Karen Bretin-Maffiuletti & Benoît Caritey
Plus grand événement planétaire en termes d’audience, les Jeux olympiques portent une certaine conception de la compétition sportive. Pourtant, des alternatives en actes existent, comme l’illustre l’exemple des manifestations sportives internationales ouvrières dans l’Entre-deux-guerres.
Initialement concurrencés par des manifestations comme les Olympiades ouvrières et les Spartakiades, les Jeux olympiques ont progressivement acquis un statut hégémonique sous la supervision du Comité International Olympique (CIO). Les compétitions ouvrières visaient à promouvoir une culture sportive alternative axée sur la participation de masse plutôt que sur la performance. Cependant, à partir des années 1930, le discours ouvrier évolue, et le mouvement sportif ouvrier commence à défendre certaines valeurs olympiques face à la dérive des régimes politiques et du capitalisme.
Pour recevoir dès leur mise en ligne les articles de décideurs du sport : 3 à 4 articles par jour en moyenne.
- la chaine Whatsapp https://whatsapp.com/channel/0029Vamtddj3WHTSVuN3Yj35
- le fil d’info sur telegram https://t.me/decideursdusport
« Un autre olympisme était possible. Mais il s’est effacé au nom d’une stratégie décidée à Moscou à la fin des années 1920, visant à battre la bourgeoisie capitaliste sur son propre terrain, un revirement qui contribue à conforter et légitimer le modèle olympique promu par le CIO. » Karen Bretin-Maffiuletti & Benoît Caritey.