« Si la France, plutôt que de se prêter au jeu du sportwashing, pouvait tenir un langage de vérité sur l’impact des JOP #Paris2024 … »

Fort des multiples qualités dont on ne cesse de le parer, le sport est aujourd’hui un objet
politique. À tel point que le sportwashing, procédé par lequel une entreprise, un pays, une
collectivité ou une organisation utilise le sport comme moyen d’améliorer sa réputation, a pris
une ampleur inédite. David Roizen, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, spécialiste de la
question sportive, décrypte ce phénomène et en quoi il s’applique aux Jeux olympiques de Paris
2024.

Malgré les scandales, malgré les tricheries, malgré les trafics humains, malgré le dopage, malgré
les violences, malgré la part prépondérante de l’argent et des technologies, le sport bénéfice d’une
cape non pas d’invisibilité mais d’invincibilité ! Le sport est intouchable

Le sportwashing, nouvelle gangrène de l’univers sportif ? le « sportwashing », procédé par lequel une entreprise, un pays, une collectivité ou quelque organisation que ce soit utilise le sport comme moyen d’améliorer sa réputation.

L’auteur met en exergue la dichotomie entre, d’une part, les nobles idéaux véhiculés par les Jeux olympiques et le sport et, d’autre part, les pratiques réelles dont ceux-ci font l’objet, depuis la nuit des temps. « Parce que par nature, plus que par volonté, les Jeux ne peuvent pas être « parfaits ». Ils sont trop gros. Ils sont trop chers. Ils sont trop puissants.
Faire peser sur le sport l’exemplarité attendue par le monde entier n’est pas lui rendre service » ecrit il.

Le sport et les Jeux méritent mieux.

Les apologistes de Paris 2024 entrent trop souvent dans le triptyque largement connu en politique publique « négation / minoration / éjection » ou, en français courant : « ce n’est pas vrai », puis « ce n’est pas grave », et enfin « ce n’est pas ma faute ».
Aujourd’hui, face à une opinion publique qui commence à se mobiliser, la phase de minoration a
commencé. Les sujets soulevés sont rangés dans la case « désagréments ». C’est une opportunité
manquée pour le débat public. Le sport et les Jeux méritent mieux.

Et de conclure  » Si la France, plutôt que de se prêter au jeu du sportwashing, pouvait tenir un langage de vérité sur l’impact réel de la tenue d’un événement tel que les Jeux olympiques, elle renouerait ainsi avec sa place de précurseur dans l’organisation du sport mondial ».

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