Recrutement d’enseignants : l’EPS (un peu) épargnée

La presse a largement relayé les difficultés de l’Etat à recruter de nouveaux fonctionnaires (Police, Justice, Enseignement…). Les premières indications sur les concours de recrutement des enseignants 2023 sont connues.
A l’école maternelle et élémentaire, au moins 3 académies (Créteil, Versailles, Guyane) n’ont même pas le nombre d’admissibles pour couvrir les postes, avant même les épreuves orales d’admission (dont celles portant sur l’EPS). D’autres, comme Nancy, Amiens, Paris ont un ratio très faible (moins d’1,5 admissible par poste). La moyenne nationale (1,42) laisse présager de nombreux postes vacants. Le recours aux contractuels, non formés, peu accompagnés (et donc souvent en difficulté pour enseigner l’EPS ou nouer des partenariats éducatifs durables avec les partenaires sportifs) sera amplifié à la rentrée.
Dans le secondaire (collège et lycée), la situation varie selon les disciplines avec des pénuries prévisibles (mathématiques, physique-chimie, lettres, allemand, informatique…). L’EPS, avec 1333 admissibles pour 670 postes au CAPEPS externe reste dans ses taux habituels. Sa capacité à pourvoir tous les postes est le fruit d’un cursus universitaire de formation STAPS dont la préparation au professorat reste une préoccupation forte, et une stratégie de recrutement qui veille à disposer des moyens pour assurer l’horaire obligatoire dans tous les établissements.

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