Réception des coachs d’insertion par le sport : « c’est historique » JP Acensi

 » C’est un moment immense parce que c’est reconnaitre des acteurs qui font des choses silencieusement et qui font un travail magnifique » « Etre en équipe de France de boxe, ça vaut un bac +10 » Si c’est JP Acensi qui le dit c’est que c’est vérifié ! et sur le terrain. Toujours sur le pont le président de l’APELS qui se dépense sans relâche. C’est lui qui en coulisse avec son réseau nous dit-on a obtenu les 1000 emplois annoncés par le PR hier à l’Elysée.

1 000 éducateurs sociaux, grâce à une aide de 20 000 euros par club.

« dès 2024, nous financerons 1 000 clubs sur 500 villes (…) avec une aide à hauteur de 20 000 euros par club et une durée de trois ans pour se donner de la visibilité », a déclaré le chef de l’Etat, devant un public d’éducateurs socio-sportifs, de jeunes ayant bénéficié de leur soutien et de chefs d’entreprises.

« Dès l’année prochaine, on va ouvrir ces 1 000 postes nouveaux. Ces éducateurs disposeront de la double compétence d’encadrement des activités sportives et d’insertion par le sport », a-t-il précisé.

Les coachs d’insertion par le sport à l’honneur et bientôt dotés d’un statut

Ils étaient à l’honneur hier à l’Élysée. Près de 300 étaient invités. Une « mission de travail spécifique » va être chargée de faire des propositions dès le « début de l’année 2024 » afin de bâtir un « statut pour tous les éducateurs sportifs et les clubs » qui œuvrent dans ce domaine, a-t-il poursuivi.

« Etre en équipe de France de boxe, ça vaut un bac +10 »

Dans une interview donnée à l’Obs, JP Acensi déclare « Tous ces jeunes de ces quartiers ont deux caractéristiques majeures : l’absence de réseaux et le fait que personne ne valorise leurs qualités. Mais être en équipe de France de boxe, ça vaut un bac +10 ! Cela signifie que tu as des compétences incroyables. Des bénévoles, éducateurs sportifs, enseignants ou chefs d’entreprise l’ont bien compris. »

À lire sur l’obs

« Le sport ne fait pas de quartier » Jean-Philippe Acensi – Olivier Villepreux

« Le sport, c’est comme le nucléaire, soit on en fait de la lumière, soit on en fait une bombe. » Ryadh Salem, médaillé olympique handisport. Alors que le sport professionnel français traverse une grave crise de gouvernance, se repose la question de son utilité sociétale. En juin 2023, après que Nahel M., 17 ans, ait été tué par un gendarme, des émeutes déclenchées par des jeunes gens des quartiers populaires obligeaient les institutions à se repositionner sur les questions non résolues d’éducation, intégration, inclusion, dans ces lieux où le sport est un puissant capteur d’énergies et de talents. C’est le rôle que s’est assignée il y a vingt-cinq ans l’Agence pour l’éducation par le sport, afin de redonner du sens aux valeurs sportives auprès de personnes coupées de l’école, éloignées de l’emploi et du tissu traditionnel du sport. Ce renouvellement des critères de réussite, sportive et personnelle, ouvre désormais sur une perspective inédite : le sport est un outil de cohésion sociale et d’apprentissages. Jean-Philippe Acensi préside l’Agence pour l’éducation par le sport, qu’il a cofondée avec Jean-Claude Perrin. Il est également le cofondateur de l’Association nationale de performance sociale du sport. Olivier Villepreux a notamment travaillé pour les quotidiens L’Équipe et Libération. Il anime le blog « Contre-pied. Le sport où on ne l’attend pas?» sur lemonde.fr.

Edition de L’aube

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