Plan de relance : le pass’sport déjà périmé ?

Ça doit être la mesure phare du plan de relance dans le sport. Une mesure de 100 M€ lancée par le président de la république en novembre dernier. Mais couac. Comme dit le CNOSF « la machine administrative s’est mise en route ».

Dans une note datée du 30 avril , le CNOSF formule des propositions pour que le pass’sport annoncé par le président de la république le 17 novembre dernier soit une réussite.
Inquiet les présidents de fédérations, il y a de quoi. Dans sa missive le CNOSF dénonce depuis une réunion interministérielle qui s’est tenue le 1er mars un arbitrage, insuffisamment détaillé et des propositions en décalage avec les attentes du mouvement sportif.

«  la mise en route de la machine administrative » a suivi avec «  de nouvelles contraintes pour les clubs , comme l’obligation stupéfiante, de signer une charte d’engagement pour un accueil spécifique des bénéficiaires du Pass’Sport. De quoi susciter un découragement supplémentaire. « 

Pis selon les calculs des présidents de fédérations réunis en visio conférence avec un quotient familial plafond fixé à 600 euros un parent seul, rémunéré au SMIC, avec deux enfants serait exclu du dispositif. Avec un taux de recours (rapport entre le nombre d’utilisateurs et le nombre de potentiels éligibles au dispositif) au Pass’Sport à 70 %, le CNSOF dénonce un dispositif en totale déconnexion avec la réalité du terrain.

Le CNOSF propose un Pass’Sport de 40 euros de réduction de cotisation lors de l’adhésion au club sur présentation du courrier de la CAF. Le club établit chaque mois un relevé de réductions Pass’Sport et le transmet à la fédération qui en déduit le montant du relevé licences qu’elle fait par ailleurs. Plus simple que le remboursement des clubs via le compte ASSO utilisé seulement par 25000 clubs sur 160000.

Pour les fédérations « Faire réussir le dispositif pour ce pour quoi il a été conçu, c’est à dire favoriser la reprise de l’activité physique et sportive chez les jeunes et les personnes en situation de handicap. C’est un enjeu de santé publique, de lien social et d’éducation. Nous voulons que la totalité des 100 millions serve à ça et pas à autre chose. « 

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