Piratages des retransmissions sportives, un manque à gagner de 1,5 milliard d’euros + 190 millions d’euros pour l’État
Dans un contexte de modification profonde et rapide des équilibres d’offre et de demande du secteur audiovisuel, marqué par l’arrivée de nouveaux acteurs, l’Arcom a souhaité remettre à jour l’évaluation de l’impact de la consommation illicite de contenus audiovisuels et sportifs pour l’économie française et les finances publiques.
Pour son bilan triennal, l’Arcom publie trois études :
- Baromètre de la consommation des contenus culturels et sportifs dématérialisés
- Étude d’impact socioéconomique sur l’industrie audiovisuelle et les finances publiques de la consommation illicite en ligne
- Consommation audiovisuelle illicite en IPTV
Un manque à gagner de 1,5 milliard d’euros + 190 millions d’euros pour l’État en recettes fiscales et sociales.
Il ressort des études que le manque à gagner lié à la consommation illicite de contenus audiovisuels et de retransmissions d’événements sportifs en 2023 s’élève à 1,5 milliard d’euros, auquel s’ajoute un manque à gagner de 190 millions d’euros pour l’État en recettes fiscales et sociales.
Un marché des contenus audiovisuels et sportifs évalué à 11,8 milliards d’euros en 2023
Le marché du contenu audiovisuel et sportif est estimé à 11,8 milliards d’euros en 2023. En hausse depuis 2019, ce marché est porté par la croissance de la VàDA, tandis que la télévision payante ne représente plus qu’un tiers des recettes (contre 40 % en 2016).