Paris sportifs : de 2015 à 2022 les mises ont quintuplé 7,9 Md€ en 2021 et le PBJ (Produit brut des jeux) des opérateurs a décuplé

Le secteur des jeux d’argent et de hasard est composé de 4 catégories :

  • Jeux de tirage et de grattage
  • Paris sportifs
  • Paris hippiques
  • Jeux de casino

Le rapport publié par la cour des comptes analyse l’économie du secteur, propose un bilan des réformes menées à bien en 2019 et examine les limites du cadre de régulation actuel face aux mutations de l’économie ludique.

De 2015 à 2022 les mises ont quintuplé pour le pari sportif

De 2015 à 2022, l’engouement pour les jeux en ligne s’est manifesté de manière contrastée selon les segments. Il a été particulièrement fort pour le pari sportif : les mises ont quintuplé (7,9 Md€ en 2021) et le PBJ (Produit brut des jeux) des opérateurs a décuplé (1,4 Md€ en 2021), avant de connaître une croissance plus modérée en 2022 (2,5 %), en raison d’un calendrier sportif moins attractif malgré la Coupe du monde de football (597 M€ de mises).


L’engouement qu’ont connu les paris sportifs en ligne s’explique par plusieurs facteurs qui s’ajoutent au confort du jeu en ligne : l’écart de 8,5 points entre les plafonds de TRJ (85 % en ligne contre 76,5 % en dur), ce qui signifie que les gains du joueur, pour une même mise, sont statistiquement plus fréquents et plus conséquents en ligne qu’en dur ; le nombre plus large de disciplines sportives sur lesquelles les paris sont autorisés (près de 40 contre 20 en dur) ; l’autorisation du pari « évènementiel », pris pendant la compétition sportive, alors qu’il est interdit en point de vente. S’ajoute à ces avantages l’impossibilité technique de développer en dur des jeux innovants comme celui du « Cash Out », où le pari peut être revendu avant son terme.

Un risque d’addiction selon la nature du jeu.

Le rapport met en évidence un risque d’addiction selon la nature du jeu.

Les joueurs problématiques regroupent les joueurs à risque modéré et les joueurs excessifs selon la gradation de l’Observatoire des jeux (ODJ). Selon l’ODJ, ces deux types de joueurs représentaient 40 % des mises en 2014 et en 2019. En 2019, le nombre de joueurs excessifs est de 370 000 (contre 200 000 en 2014) et celui à risque modéré d’environ un million (comme en 2014). En 2019, 6 % des joueurs seraient problématiques, soit 2,9 % des Français, dont 1,6 % excessifs.

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