Paris 2024 : La France sera-t-elle le premier État de l’Union européenne à légaliser la vidéosurveillance algorithmique ?
Après Amnesty international qui avec 37 organisations européennes et internationales, dont Human Rights Watch et le European Center for Not-for-Profit Law (ECNL) a demandé le retrait de l’art. 7 du projet de loi JO2024 « qui créé un précédent inquiétant en matière de surveillance » ce sont une quarantaine d’élus européens ont écrit aux députés français pour leur demander de s’opposer à l’expérimentation de la « vidéosurveillance intelligente » durant les Jeux olympiques.
Selon Amnesty international, « adoptée en l’état, cette loi conduirait la France à ouvrir la voie à des politiques de surveillance intrusive au sein de l’Union européenne. » « Les mesures de surveillance introduites sont en effet contraires au droit international relatif aux droits humains, dans la mesure où elles ne satisfont pas aux principes de nécessité et de proportionnalité, et impliquent des risques inacceptables par rapport à plusieurs droits fondamentaux tels que le droit à la vie privée, le droit à la liberté de réunion et d’association et le droit à la non-discrimination. »
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Pour les Eurodéputés, « « Si la loi est adoptée dans sa forme actuelle, la France créera un précédent de surveillance jamais vu en Europe. » et de prévenir, la France « sape[rait] le rôle de démocratie et de contrôle du Parlement européen. L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques et paralympiques risque d’entrer en conflit avec la loi européenne sur l’IA. »
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Quant à Patrick Roult sur LinkedIn dont nous vous conseillons la lecture, il » regrette cette société de l’inquiétude et de la suspicion que l’on nous propose une fois encore, je regrette que le #sport et sa plus grande fête : les #Jeux #Olympiques, servent d’alibi pour sacrifier un peu plus nos libertés sur l’autel de la sécurité, car on le sait, l’Histoire nous l’a enseigné, jamais aucune loi réduisant les libertés individuelles n’a garanti la sécurité collective, pas plus la « Loi des suspects » de 1793 que les « Lois Scélérates » de 1893.