« Nous voulons nager dans la Seine et dans les canaux d’Ile-de-France » une pétition lancée par collectif de nageurs et nageuses d’Île-de-France
Loin d’être une lubie de « bobos », la baignade urbaine répond, selon un collectif de nageurs et nageuses d’Ile-de-France, à une exigence de justice sociale et à l’urgence climatique. Le collectif a lancé une pétition à l’attention de Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ; Agnès Pannier-Runacher Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche ; Juliette Méadel, Ministre déléguée chargée de la Ville
Si certains acteurs économiques du fleuve craignent des perturbations de leurs activités et réclament des restrictions, les auteurs défendent l’accès libre à l’eau, essentiel face au changement climatique. Ils appellent à repenser le partage du fleuve, à l’image de l’acceptation aujourd’hui des pistes cyclables autrefois contestées. En parallèle, ils dénoncent dans une tribune publiée dans le nouvel obs les projets industriels de grande navigation qui menacent les derniers écosystèmes naturels près de Paris. Pour eux, la baignade urbaine est aussi un moyen joyeux de promouvoir la protection de la nature. Ils plaident pour des usages plus durables, artisanaux et collectifs du fleuve, en rêvant d’un futur où nager dans une Seine vivante serait aussi naturel que se baigner à la mer.
Lien vers l’article publié dans le nouvel obs
Lien vers la pétition