Niveaux de sédentarité et d’AP Activité Physique : des différences selon les régions.
Le manque d’activité physique (AP) et la sédentarité sont deux facteurs de risque de nombreuses maladies non transmissibles. Cet article de santé publique France présente les niveaux d’AP et de sédentarité de la population adulte en France en 2021, à partir des résultats du Baromètre de Santé publique France 2021 (France hexagonale et départements et régions d’outre-mer), ainsi que les facteurs sociodémographiques qui y sont associés. Le dimensionnement de ces enquêtes permet pour la première fois d’estimer ces prévalences au niveau régional.
Prévalence d’atteinte des recommandations d’AP activité physique
En 2021, la prévalence d’atteinte des recommandations d’AP activité physique variait de 65,0% à 78,9% chez les hommes selon les régions de France.
Quatre régions avaient une prévalence significativement moins élevée que la prévalence nationale : la Guyane (65,0%), le Centre-Val de Loire (66,7%), l’Îlede- France (67,7%) et les Hauts-de-France (69,2%).
En revanche, deux régions se démarquaient avec une prévalence significativement plus élevée que la prévalence nationale (p<0,05) : la Bretagne (78,9%) et l’Occitanie (77,2%).
Prévalence de la sédentarité
La prévalence d’une sédentarité élevée variait chez les hommes en 2021 de 14,3% à 31,5%
selon les régions de France. Seule l’Îlede-France avait une prévalence significativement
supérieure à la prévalence nationale (31,5% ; figure 2a). En revanche, trois régions hexagonales (Bourgogne-Franche-Comté, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine), ainsi que chacun des DROM enquêtés
(La Réunion, Martinique, Guadeloupe, Guyane), avaient une prévalence significativement inférieure