Marathon, running, trail… la course au dossard ou le réenchantement de son existence par Olivier Bessy

Courses de quartier, semi-marathons, marathons, trails et ultra-trails, pourquoi y a-t-il toujours plus d’inscrits ? Souci de performer et de paraître, recherche de sensations extrêmes, ou quête de soi ? par Olivier Bessy Professeur émérite, chercheur au laboratoire TREE-UMR-CNRS 6031, Université de Pau et des pays de l’Adour (UPPA)

La course à pied connaît un engouement sans précédent, touchant un public de plus en plus large et diversifié, au point que l’accès aux dossards devient ultra compétitif. Au-delà de la simple pratique sportive, courir devient un acte identitaire, un moyen de valoriser son existence et de se mettre en scène. Cette quête de performance et d’intensité s’inscrit dans une logique sociétale hypermoderne, marquée par l’individualisation, la recherche de dépassement et la médiatisation de soi. Pourtant, ces courses sont aussi des moments de partage, de lien social, d’émotions collectives, et parfois même d’introspection. L’environnement des courses balisées modifie le rapport à l’espace et donne un cadre symbolique à l’effort. Si certains répondent à l’injonction de performer, d’autres cherchent un sens plus profond, voire une forme de réenchantement personnel. « Et si, dans tous les cas, ces coureurs en quête de dossards ne jouaient rien de moins que leur survie, dans une société empreinte de paradoxes et en proie à la morosité ? » s’interroge Olivier Bessy

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