Les stades modèles d’une Coupe du monde qui ne l’est pas par Jérôme Latta

Toujours aussi pertinent et percutant Jérôme Latta dans ses analyses.

Celle ci ne fait pas exception. Il montre comment « les dossiers de candidature s’apparentent plus à des parades de séduction qu’à de véritables engagements. »

Dans le dossier de candidature du Qatar, ils étaient douze (les stades) , comme les travaux d’Hercule ou les salopards de Robert Aldrich, avant d’être ramenés au nombre un tantinet plus raisonnable de huit. Se souvient-on que seulement deux ont conservé leur design initial, et qu’un seul des trois préexistants qui devaient être rénovés l’a été ?

Huit « stades vitrines », selon l’expression du géopolitologue Raphaël Le Magoariec devenus les emblèmes de « l’aberration écologique » de la compétition et de son coût humain exorbitant, tout en alimentant le procès du gigantisme des grands événements sportifs internationaux.

Une analyse de nombre de stades et de leur capacité depuis le début des années 1960

A lire cette analyse qui met en évidence que les capacités moyennes ont peu varié autour de la barre des 50.000 avec toutefois plusieurs changements majeurs.

  • La diminution de la capacité, ou plutôt de la densité de spectateurs en tribune
  • L’abandon progressif des stades « mixtes » comportant une piste d’athlétisme.
  • La tendance à édifier de nouveaux stades spectaculaires et hautement technologiques

Il propose également un tour des stades

Une balle dans le pied

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