« Les sportives – sans être complètement oubliées – restent littéralement reléguées au second plan » Oumaya Hidri Neys

Oumaya Hidri Neys Professeur des universités en STAPS, Université d’Artois traite dans cet article de the conversation les stéréotypes de genre dans le football français à travers le traitement médiatique. L’analyse repose sur un examen détaillé de la couverture et du traitement médiatique des joueuses et joueurs des équipes de France de football lors des six dernières Coupes du Monde, féminines et masculines confondues (2010 à 2019)

Parmi les nombreuses pistes explicatives à la lenteur de la féminisation du football français, les médias, et spécialement ceux destinés aux plus jeunes, ont retenu notre attention car ils sont aujourd’hui des acteurs majeurs de la diffusion du sport et de la visibilité du sport dit féminin.

Les filles sont concernées par moins de 10 % des articles sportifs, moins souvent présentes en couverture, généralement cantonnées aux dernières pages, rarement représentées seules dans des formats écrits ou de grande taille, et assignées aux articles courts, sans fond ou seulement illustrés par « l’être féminin », c’est-à-dire que ce qui est considéré comme faisant la femme est souvent réduit à l’« être perçu ». Les sportives – sans être complètement oubliées – restent ainsi littéralement reléguées au second plan.

The conversation

partager
Twitter
LinkedIn
Facebook
Email
Imprimer
Cet article vous a-t-il été utile ?

à lire aussi

A quel point cet article vous a-t-il été utile ?

Cet artcile ne vous a pas été utile?

Newsletter Gratuite

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toute l'actualité des décideurs du sport.

Nous apprécions vos commentaires utiles !

N'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux.