Les « 30 minutes d’APQ » viennent compléter un « mille-feuille » de dispositifs … « Quand tout est priorité, plus rien n’est priorité »

Un article qui s’appuie sur un travail de thèse en cours signé Fanny Raingeaud Doctorante sociologie/STAPS, Université Gustave Eiffel et Cécile Collinet Professeure de sociologie du sport, Université Gustave Eiffel

Si les acteurs éducatifs rencontrés dans nos enquêtes reconnaissent qu’il faut prendre en compte les problèmes de sédentarité, beaucoup questionnent la solution proposée. La critique principale porte sur l’accumulation des attentes institutionnelles. En effet, les « 30 minutes d’activité physique quotidienne » viennent compléter un « mille-feuille » de dispositifs : « Savoir nager », « Aisance aquatique », « Savoir rouler à vélo », les « éducation à » – éducation artistique et culturelle, développement durable – pour n’en citer que quelques-uns.

« Quand tout est priorité, plus rien n’est priorité »

« Quand tout est priorité, plus rien n’est priorité », témoigne un conseiller pédagogique. Les injonctions plurielles auxquelles font alors face les enseignants ne sont pas étrangères au mal-être au travail qui touche cette profession. Par ailleurs, ces dernières années, les moyens humains et en formation pour accompagner l’enseignement de l’EPS ont été revus à la baisse, avec notamment la disparition provisoire de la formation continue en EPS du fait de la focale « maths-français » attendue sous le mandat de Jean Michel Blanquer.

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