Emmanuel Macron nous avait promis en 2017 une révolution. Une révolution en marche ! annonçait Laura Flessel en 2018. Puis la révolution a laissé place à la désillusion.
Malgré tout, sur les territoires, les acteurs sont restés motivés avec en ligne de mire les JOP #Paris2024. Les Jeux Olympiques devaient représenter l’apothéose du sport français sous la nouvelle gouvernance du sport, incarnant ainsi le sommet de nos ambitions et de notre excellence. Un évènement planétaire qui doit non seulement récompenser le travail accompli, célébrer les réalisations actuelles, mais aussi assurer un héritage durable pour les générations futures, en mettant en place des infrastructures, des programmes et des initiatives qui continueront à inspirer et à développer le sport en France longtemps après la fin des Jeux.
Puis ce fut la sidération avec la dissolution. Cet acte résonne comme une forme de trahison envers les espoirs et les efforts investis pour faire du sport français une grande cause nationale, et des JOP #Paris2024 une référence mondiale.
Imaginez les mois de juin et juillet marqués par une unité nationale et un engouement populaire derrière nos athlètes, une organisation fluide et efficace, une visibilité sans équivalent du sport et de ses effets positifs, un accueil médiatisé des délégations qui vont bientôt débarquer dans les CPJ, des évènements pré olympiques, de la sécurité de la sérénité, …
C’est raté et c’est dur à avaler !
C’est quoi la suite ? « Un risque de guerre civile » comme l’a déclaré Emmanuel Macron. Une révolution, un chaos… Une révolution différente de celle promise par E Macron en 2017. Quelle sera la réponse à apporter pour apaiser les esprits et faire en sorte que les JOP #Paris2024 soient une parenthèse enchantée ? Le pire n’est jamais certain.
Et pourtant, les engagements du candidat Macron de 2017 ont été tenus. Le sport dans les gouvernements sous Emmanuel Macron : Quel bilan ?
Sinon que dire ? Pas grand-chose de positif en réalité durant cette quinzaine.
Selon le baromètre 30 minutes #GCN2024, La fréquence de la pratique d’une activité physique en baisse. Même au travail la pratique sportive est contestée. Pour plus d’un salarié sur deux, la pratique sportive n’a pas sa place en entreprise.
Pas fameux non le moral dans la branche sport qui a appris que les financements conventionnels pour la formation, les crédits seront épuisés à l’été.
Tout ça, c’est à l’image de la météo qui inquiète de plus en plus pour le bon déroulement de la cérémonie d’ouverture et les épreuves dans la Seine. Un COJO qui non seulement doit faire face à une météo capricieuse, mais aussi à la défaillance de partenaires majeurs comme le coq sportif, fournisseur des tenues des athlètes , et plus grave Atos le principal partenaire technologique du COJO et du CIO qui est passé ce we sous le contrôle de ses créanciers.
Plutôt rassurant de savoir qu’en 1924, le Paris des Jeux Olympiques, il a un siècle le même événement produisait les mêmes effets dans la capitale ! c’est à visionner
Denis Masseglia lui garde espoir ! c’est à lire « Les Jeux sont un formidable accélérateur de projets. » Denis Masseglia
François Bellanger se projette et propose le DPS ® – Diagnostic de performance sportive des bâtiments
bonne lecture.
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Patrick Bayeux