JOP #Paris2024 « Loin de fuir la région, les Franciliens se sont pris de passion pour les Jeux olympiques et paralympiques »

« Loin de fuir la région, les Franciliens se sont pris de passion pour les Jeux olympiques et paralympiques ». C’est ainsi que débute l’enquête présentée par l’Institut Paris région, agence d’études de la Région Ile-de-France, réalisée en partenariat avec l’INJEP.

Des Franciliens présents pour les Jeux. Malgré la période estivale, 84 % des habitants d’Ile-de-France étaient présents durant tout ou une partie des JO, et 86 % durant les JP. Plus du tiers indiquent même être restés en Île-de-France pour les Jeux, alors que seulement 6% indiquent avoir quitté la Région en raison des Jeux.

40 % des Franciliens indiquent avoir participé physiquement à un événement en lien avec les JO et 32 % en lien avec les JP (compétition, cérémonie, relais de la flamme ou événement festif/Olympiade culturelle, etc.).

Un engagement pour les différents temps forts. Selon l’étude, près de 9 franciliens sur 10 (+15 ans) ont suivi de près ou de loin les Jeux olympiques, que ce soit les compétitions (76 %), les cérémonies d’ouverture/clôture (65 %), le relais de la flamme (61 %). Un engagement supérieur à la moyenne des Français (respectivement 88 % et 79 %).

Même tendance pour les Jeux paralympiques, mais à un niveau moindre : 81 % des Franciliens (71% de non franciliens) les ont suivis de près ou de loin, à travers les compétitions (69 %), les cérémonies d’ouverture/clôture (57 %), le relais de la flamme (42 %) ou l’attention au tableau des médailles (8 %).

Un suivi assidu. 2/3 des franciliens ont suivi les Jeux de façon intense ou soutenue (environ +10 pts par rapport aux non franciliens). En premier lieu, à la télévision, en ligne ou à la radio, que ce soit chez soi, chez des proches ou dans un café.

Si 18% (JO) et 14% (JP) des Francilien-nes ont été spectateurs directs d’une compétition, cela a été en partie grâce aux épreuves gratuites dans l’espace public (courses cyclistes, marathon, triathlon, nage en eau libre…). Environ 2 % des Franciliens de plus de 15 ans ont indiqué avoir bénéficié d’un billet par le biais d’une association ou d’une collectivité territoriale.

Enfin, les fan zones et zones de célébration organisées dans les différents territoires de la région ont accueilli jusqu’à 7 % des Franciliens pour les JO et 4 % pour les JP. Et 21 % de Franciliens ont indiqué avoir participé à des événements festifs organisés à l’occasion des Jeux.

 

Les jeunes, les hommes, les plus diplômés et les physiquement actifs… Les Jeux ont rencontré plus de succès auprès de certaines catégories de la population francilienne : les hommes (83 % contre 70 % des femmes), les jeunes sans différence de genre (80 % des 15-29 ans contre 74 % des plus de 60 ans), les personnes en emploi (78 % contre 72 %) ou encore les cadres (84 % contre 62% niveau inférieur au CAP). On note également que 83 % des personnes ayant pratiqué une activité physique ou sportive au cours des 12 derniers mois et 88 % des personnes inscrites dans un club sportif ont suivi les Jeux, contre 62 % des non-sportifs.

Ces écarts se retrouvent également pour les Jeux paralympiques, moins suivis par les femmes (63 % vs 75 %) ou les plus âgés par rapport aux jeunes (67 % et 77 %).

Les Franciliens et les grands événements sportifs. Cette appétence pour les JOP a pu être portée par un plus grand intérêt des franciliens pour les grands événements sportifs : 75 % indiquent avoir regardé de grandes compétitions hors JOP au cours des 12 derniers mois (23 % en tant que spectateurs et 52 % en tant que téléspectateurs), contre 63 % des résidents hors Île-de-France (14 % comme spectateurs et 49 % comme téléspectateurs).

Pour les habitants, les Jeux laissent un bilan positif. Pour 84 % des Franciliens, l’organisation des JOP a été positive (ils n’étaient que 72 % à penser que c’était une « bonne chose » avant les Jeux). Ils attribuent encore plus fortement certains effets positifs après l’événement, comme leur contribution à l’augmentation de la pratique sportive, au rayonnement de la France, à l’amélioration des infrastructures (équipements sportifs, transports) ou à l’activité économique. Par contre, les craintes formulées avant les Jeux de leurs effets négatifs (nuisances, atteinte à l’environnement, budget, sécurité…) sont finalement atténuées quelques semaines après l’événement.

P-P. Bureau pour Décideurs du sport

L’enquête sur le site de l’Institut Paris Région : https://www.institutparisregion.fr/nos-travaux/publications/jeux-de-paris-2024-les-franciliens-au-coeur-dun-evenement-historique/

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