JOP #Paris2024 « il n’y a pas de raison pour une trêve sociale ». Bernard Thibault

Dans une interview au Progrès et au Dauphiné, l’ancien secrétaire général de la CGT, fait un point sur l’organisation des JOP #Paris2024.

À propos du préavis de grève déposé par Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, le coprésident, depuis 2018, du Comité de suivi de la charte sociale des JOP #Paris2024 indique qu’il n’y a pas de raison pour une trêve sociale, mais la meilleure manière de ne pas avoir de conflits, c’est de traiter les problèmes sociaux en amont et de pointer la responsabilité du gouvernement.

La responsabilité du gouvernement mise en cause

« Quand le premier ministre a l’intention d’annoncer une réforme de l’assurance chômage, le 1er juillet à trois semaines de l’ouverture des Jeux olympiques, avec des règles contestées par tous les syndicats, on ne peut guère parler de trêve olympique. Et quand le ministre de la fonction publique en appelle, au patriotisme des fonctionnaires, tout en annonçant un gel de leur salaire, une révision de la rémunération au mérite, voire des procédures de licenciement, il ne prépare pas une trêve olympique… Les organisations syndicale se sont engagées dans la charte à contribuer à la réussite des jeux. Mais si il y a des conflits, elles soutiendront les revendications des travailleurs. Je leur redis. Je ne suis pas là pour empêcher les grèves provoquées par l’absence de réelles négociations. »

Le progrès

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