L’étude réalisée par Egalsport porte sur les effets de l’action publique sur la représentation quantitative des femmes au sein des instances dirigeantes des fédérations olympiques (FO). Elle analyse l’évolution de la répartition sexuée des dirigeant.e.s, au regard des avancées législatives et réglementaires durant les quatre dernières olympiades (2009-2024).
L’agrément des fédérations sportives est conditionné par l’adoption de statuts en faveur d’une plus grande représentativité des femmes dans leurs instances dirigeantes. Déjà en 1963, un arrêté imposait aux fédérations d’intégrer, au sein de leur comité directeur, une dirigeante par tranche de 10% de licenciées (Arrêté du 4 avril 1963 modifiant l’arrêté du 27 novembre 1962 : administration des fédérations et groupements sportifs.). Ces deux dernières décennies, le législateur a fait évoluer ce quota par des mesures plus contraignantes allant du principe de proportionnalité stricte (2004) au principe de parité (2024).
Désormais et à compter du premier renouvellement des instances dirigeantes des fédérations postérieur au 1er janvier 2024, la loi du 2 mars 2022 (Art. 29) exige que l’écart entre le nombre d’hommes et le nombre de femmes ne soit pas supérieur à un.
« 4 fédérations ne respectent toujours pas la loi : basket-ball, judo, ski et tennis de table. »
L’étude met en exergue 4 fédérations qui ne respectent pas la loi (le principe de proportionnalité applicable depuis 2004): basket-ball, judo, ski et tennis de table. »
Postes clés : un plafond de verre qui persiste
Le plafond de verre joue encore pleinement pour la plus haute marche souligne l’étude. Les femmes ne sont 2 à accéder à la présidence, soit 5,7%: Isabelle Jouin à la FF Hockey et Gwenaëlle Noury à la FF Sports de Glace.