Et si on écoutait les IA – intelligences artificielles pour redéfinir les politiques publiques du sport ?
L’IA va t elle révolutionner le sport ? Depuis trois ans les IA génératives sont entrées massivement dans nos vies et donc dans le sport. Pour le moment, la révolution annoncée peine à voir le jour écrit Patrick Roult qui s’est livré à un recueil d’articles non scientifiques sur le sujet.
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Plus drôle ou inquiétant, ça dépend pour qui, le même Patrick Roult a demandé à une IA d’expliquer l’échec des politiques publiques de développement par public cible.
Quant moi j’ai demandé à 2 IA différentes ce qu’elles pensaient de la nouvelle gouvernance du sport sur les territoires …
Plutôt pertinente l’IA de quoi faire pâlir un certain nombre d’experts et de conseillers.
L’échec des politiques publiques de développement par public cible.
La nouvelle gouvernance du sport sur les territoires
Bonsoir . D’après nos informations, la nouvelle gouvernance du sport sur les territoires n’est pas une réussite et est de plus en plus contestée. qu’en penses tu ? peux tu m’aider à y voir clair ? merci
La réponde de Claude
La réponse de chatGPT
Depuis plusieurs années, les pouvoirs publics ont engagé une réforme de la gouvernance du sport visant à mieux impliquer les collectivités territoriales dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sportives. L’objectif était de rapprocher la décision des réalités de terrain et de favoriser une approche plus transversale et mutualisée du développement sportif local.
Cependant, force est de constater que cette nouvelle gouvernance n’a pas encore atteint ses objectifs, et fait même l’objet de critiques grandissantes de la part des différents acteurs concernés.
Une superposition des niveaux de décision
L’un des principaux problèmes réside dans la complexité du mille-feuille institutionnel en matière de sport. Entre l’État, les régions, les départements, les intercommunalités et les communes, les compétences et les financements se superposent, rendant illisible l’action publique pour les citoyens comme pour les associations sportives.
Les élus locaux se trouvent bien souvent confrontés à un enchevêtrement de dispositifs et de guichets, ce qui nuit à la cohérence et à l’efficacité des politiques menées. Cette situation favorise également les logiques de « saupoudrage » et de « guichet » au détriment d’une vision stratégique et transversale du développement sportif local.
Des financements opaques et inéquitables
La réforme de la gouvernance s’est également accompagnée d’une évolution des modèles de financement, avec une part croissante de subventions croisées et de contractualisations entre collectivités et associations.
Ce système profite davantage aux grands clubs et équipements sportifs qu’aux petites associations de proximité, qui peinent à obtenir les soutiens financiers dont elles ont besoin. La répartition des moyens apparaît souvent opaque et déconnectée des réalités locales.
Un manque d’implication des acteurs de terrain
Enfin, les acteurs de terrain – clubs, comités sportifs, usagers – n’ont que trop peu de poids dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques sportives. Leur expertise et leurs remontées de terrain ne sont que trop rarement prises en compte dans les processus de décision.
Cette situation nuit à l’adéquation entre les besoins réels des pratiquants et l’offre sportive proposée sur les territoires. Elle contribue également à une forme de défiance vis-à-vis de l’action publique dans le domaine du sport.
Vers une réforme ambitieuse de la gouvernance
Face à ces constats, il apparaît nécessaire d’engager une réforme en profondeur de la gouvernance du sport au niveau local. Cela passe notamment par :
- Une clarification des responsabilités et des compétences de chaque niveau de collectivité
- Une simplification des circuits de financement, avec une meilleure prise en compte des associations de proximité
- Une place accrue accordée aux acteurs de terrain dans l’élaboration et le suivi des politiques sportives
Seule une réforme ambitieuse et concertée permettra de redonner du sens et de l’efficacité à l’action publique sportive sur les territoires. C’est un enjeu essentiel pour que le sport demeure un vecteur de lien social et de développement local.
La nouvelle gouvernance du sport sur les territoires en France a effectivement suscité des attentes, mais aussi des critiques croissantes. L’objectif initial de cette gouvernance était d’assurer une répartition claire et efficace des responsabilités entre l’État, les collectivités, les fédérations, et d’autres acteurs locaux pour mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque territoire. Cependant, plusieurs défis et problèmes ont été relevés, et voici quelques éléments qui peuvent éclairer la situation :
1. Clarification des compétences : une promesse non tenue
La réforme visait à clarifier qui fait quoi, avec l’idée de simplifier l’organisation et de réduire les chevauchements de compétences. Cependant, cette clarification reste floue dans de nombreux cas. Au lieu de fluidifier l’organisation, la nouvelle gouvernance semble parfois complexifier la gestion, en particulier pour les petites structures qui manquent de ressources pour naviguer dans un paysage administratif dense. Les doublons et les zones de confusion entre les niveaux d’administration conduisent souvent à des inefficacités.
2. Mise en place du guichet unique : des résultats inégaux
L’un des aspects centraux de cette gouvernance est la création d’un guichet unique, qui devait simplifier les démarches pour les acteurs du sport (clubs, associations, collectivités). En théorie, ce guichet unique aurait permis de centraliser les demandes, les financements, et l’accompagnement technique. En pratique, dans certains territoires, ce guichet unique reste peu accessible, insuffisamment visible, ou même inexistant. Cette situation complexifie encore le parcours des acteurs locaux qui doivent frapper à plusieurs portes pour obtenir des soutiens ou des financements.
3. Prise en compte insuffisante des spécificités territoriales
La diversité des territoires français implique des besoins variés en matière de sport : des territoires ruraux aux grandes métropoles, les enjeux, les infrastructures et les populations sont très différents. La gouvernance actuelle ne semble pas toujours adaptée à cette diversité. Il existe un sentiment, dans certains territoires, que les spécificités locales sont sous-estimées ou ignorées, notamment lorsqu’il s’agit d’accéder aux financements ou d’adapter les infrastructures aux besoins réels des habitants.
4. Désengagement de l’État et pressions sur les collectivités
La nouvelle gouvernance a aussi impliqué un retrait progressif de l’État, avec une responsabilisation accrue des collectivités locales. Ce transfert de responsabilités, sans toujours des financements suffisants, crée des disparités entre les territoires riches et pauvres. Cela renforce l’inégalité d’accès au sport et pèse sur les collectivités qui doivent souvent faire face à des contraintes budgétaires croissantes.
5. Un contexte de grande visibilité : entre attentes et frustration
À l’approche des grands événements sportifs, comme les récents Jeux Olympiques, la gouvernance du sport est plus visible que jamais, et les attentes des citoyens sont grandes. Il y a donc une pression pour réussir ces événements, mais les lacunes de la gouvernance territoriale peuvent être un obstacle majeur à la mise en place de projets sportifs durables et équitables sur tout le territoire.
En conclusion
Il est clair que si la gouvernance territoriale du sport était censée renforcer l’accès au sport pour tous et simplifier son organisation, elle fait l’objet de nombreuses critiques. Elle semble ne pas avoir atteint ses objectifs, et un débat public pourrait être nécessaire pour redéfinir une gouvernance qui soit plus inclusive, simplifiée et adaptée aux réalités locales. Une refonte ou des ajustements sont probablement nécessaires pour répondre efficacement aux attentes des acteurs de terrain et pour faire face aux enjeux de santé publique, de cohésion sociale, et de développement des territoires.
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