Des écoles vitaminées  à l’EPS,  ça existe ! Pourquoi pas partout ?

Cette enquête, réalisée à l’initiative de deux syndicats (SNEP – SNUIPP (FSU)) , avait pour objectif de tenter de mieux comprendre la façon dont est vécue l’EPS dans les écoles qui réussissent à assurer au moins deux séances par semaine et tendent à se rapprocher de l’horaire officiel d’EPS (3 heures hebdomadaires ou 108 heures/années), alors que la moyenne nationale actuelle se situe entre 1 heure 30 et 2 heures par semaine selon les rapports officiels.

« Elle avait également pour ambition de mettre en avant les conditions favorables à un développement de l’EPS dans un contexte politique où celle-ci est malmenée, dans une Ecole qui subit les réductions de d’investissement publics »

« Cette enquête montre tout d’abord que ces écoles existent – ce dont on aurait pu douter au regard des rapports officiels ! » souligne le rapport. L’enquête porte sur 27 écoles, qui répondaient aux critères suivants : l’EPS enseignée par les PE elle/ux-mêmes, 1 séance par jour en maternelle/ 2 séances en élémentaire, ainsi que l’existence d’une programmation EPS dans l’école témoignant d’un travail en équipe

les critères d’une école vitaminée

  • L’école tend à s’approcher le plus possible des 3 heures d’EPS par semaine, pour toutes les classes : au moins 2 séances par semaine en élémentaire, une séance par jour en maternelle.
  • L’EPS est enseignée par les enseignant.es elleux-mêmes et non des intervenant.es
  • Il existe une programmation EPS (ou un projet en cours) révélatrice d’un travail d’équipe autour de l’EPS.
  • Le travail avec des intervenants extérieurs, quand il existe, correspond à un « plus et mieux » pour l’EPS, et non une substitution.

Les points communs entre toutes les écoles.

L’immense majorité de ces écoles ont des équipements proches qui leur permettent de ne pas perdre de temps et d’assurer ainsi une séance d’EPS par jour en maternelle, et au moins 2 séances dans les écoles élémentaires. Dès que les équipements sont loin, soit les enseignant.es ne les utilisent pas, soit le nombre de séances diminuent. Faire en sorte que toutes les écoles aient des équipements de proximité, avec au moins un espace couvert, apparait donc comme une priorité pour augmenter l’horaire d’EPS en primaire.

Cependant, aucune de ces écoles ne réussit à assurer 3 heures d’EPS chaque semaine, pour plusieurs rai-sons.

  • D’une part parce que l’horaire des 3 heures est théorique et ne correspond pas à la réalité concrète, qui est de l’ordre de 2h15
  • D’autre part, la pression du français et des maths est réelle et, dans le cadre des programmes actuels, impactent toutes les autres disciplines, dont l’EPS.

Les écoles vitaminées de l’enquête réussissent tout de même toutes à se rapprocher de l’horaire officiel global sur l’année (108 heures), voire à le dépasser grâce aux rencontres sportives et artistiques et des événements sur le temps scolaire. Ceux-ci sont déterminants pour la quantité d’EPS, mais également la dynamique de l’école autour de l’EPS. Ils se font dans 63% des écoles avec le soutien de l’USEP

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