Depuis 1968, la surveillance de masse est devenue une discipline olympique.

Passionnant cet article Pierre Godon de France info « Avant Paris 2024, comment la surveillance de masse est devenue une discipline olympique » qui met en évidence que depuis les Jeux de Mexico de 1968 le mythe de la fameuse « trêve olympique » avait volé en éclats pour la première fois.

Depuis, c’est la course à l’échalote sécuritaire, souligne l’auteur

  • Jeux de Los Angeles (1984), la municipalité avait ainsi promulgué une loi interdisant de dormir dans la rue
  • Atlanta (1996) une loi avait été votée pour interdire de traverser un parking si sa voiture n’y était pas garée.
  • Rio (2016) et ses ballons espions, tous les sans-abris avaient été parqués deux semaines dans les faubourgs, avant d’être autorisés à revenir une fois la flamme éteinte.
  • Londres ( 2012) une loi autorisant l’installation de missiles sur les immeubles mitoyens du Stade olympique, faisant fi des craintes des riverains.
  • Sotchi (2014), le logiciel VibraImage détectait l’humeur de chaque personne dans une foule grâce à la reconnaissance faciale

Après l’attentat de Munich contre la délégation israélienne en 1972, au sein même du village olympique, le CIO a décidé de confier aux pays hôtes la responsabilité de la sécurité des sites.

En France, l’Assemblée nationale a adopté, hier, l’article du projet de loi olympique qui autorise le recours aux algorithmes pour le traitement des images enregistrées par des caméras ou des drones.

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