Communication autour de la flamme « athlétique » : la pression monte dans les villes

Il est ou le symbole de la flamme athlétique (comprendre olympique, mais comme il faut demander au COJO l’autorisation d’utiliser les 2 mots associés, y compris à l’oral (cf ci dessous)) on va dire flamme athlétique !

Le symbole de la paix, de l’amitié et de la solidarité entre les peuples du monde. Pour l’instant il ne saute pas aux yeux entre les organisateurs du parcours. C’est plus que tendu nous dit-on …

« Un vrai bordel » nous dit-on dans cette ville. « On n’a pas les mêmes interlocuteurs d’une fois sur l’autre » me dit ce directeur des sports. « Le COJO veut un seul référent mais en face on a des cabinets de consultants dont on ne sait pas qui ils sont parce qu’ils se présentent sous la bannière COJO ». Et en plus «  Entre ceux qui organisent le parcours et ceux qui organisent la célébration ils ne se parlent pas «  me raconte ce directeur des sports d’une autre ville.
Coté sécurité c’est plus que léger…. « On peut comparer avec les mêmes réunions qui sont organisées avec ASO pour le tour de France. C’est le jour et la nuit. Pour les réunions sur la flamme non seulement ça change d’interlocuteur mais en plus ils n’y connaissent rien, ils n’ont aucune expérience, leur truc c’est de rappeler la protection de la marque ! »

En effet la communication sur le relais de la flamme olympique passe obligatoirement par la promotion des partenaires ce qui ne manque pas de faire tiquer certaines villes à tel point qu’elles se demandent si finalement elle ne vont pas mettre uniquement des drapeaux aux couleurs de la ville ! « Comment peut on promouvoir Coca-cola et en même temps les 30 minutes d’activités par jour s’interroge cet adjoint aux sports ?  » Ça ne passe pas chez certains élus, avec Coca, dont le résultat net ces 3 dernières années oscille entre 6 et 8 Milliards d’euros. Et de rappeler que Coca-Cola, sponsor des JO de Paris 2024 est toujours « champion du monde » de la pollution plastique (source Le Monde).

Il faut ajouter un cout important pour une ville de célébration entre 50 à 100 k€ voire plus selon le nombre de km à sécuriser car non seulement il faut sécuriser les parcours en ville et en plus interdire le stationnement sur l’intégralité du parcours. S’ajoute la sécurisation du site de célébration avec fouille palpation. Tout ça pour 4 à 5 porteurs au total sur une cinquantaine de relayeurs dont on ne connait pas les noms. « C’est n’importe quoi, la désillusion complète » me confirme cet autre élus qui ajoute qu’en plus toute la sécurité incombe à la ville … alors que les départements ont déjà payé 150 k€.

Quant aux festivités associées, pas de droit de faire un « bal olympique » ou une « kermesse olympique » me dit cet autre directeur. On peut faire bal terre de jeux par contre … avec terre de jeux tout est permis !

Même la marque verbale est encadrée ! c’est dire !

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