ANS : une évaluation attendue, des crédits gelés, et des conférences régionales non obligatoires !
Auditionnée au Sénat, la ministre des Sports Marie Barsacq a apporté plusieurs précisions sur le budget 2025 (on doit avouer qu’on n’a pas tout compris, et visiblement on n’est pas les seuls …. ) et sur l’évolution de l’Agence nationale du sport (ANS), à la fois au plan national, territorial, et budgétaire.
Un budget contenu en 2025 mais une vigilance accrue dans la préparation du budget 2026.
La ministre a rappelé que les annulations récentes de crédits (91 millions d’euros) correspondaient à des réserves de précaution, constituées lors de la construction du budget 2025. Ces crédits, gelés par mesure de prudence, n’avaient pas encore été affectés à des actions concrètes. Parmi eux, 24 millions concernent le sport, 45 millions la jeunesse et la vie associative, et 23 millions les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Si l’année 2025 peut être contenue, un effet rebond est attendu en 2026, d’où une vigilance accrue dans la préparation du budget 2026 a indiqué la ministre.
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Si pour la ministre l’Agence continue à remplir son rôle, des ajustements sont envisagés pour améliorer son efficacité et adapter son fonctionnement
Une évaluation par l’inspection générale
Cinq ans après la création de l’ANS, une phase de « refondation » est engagée, conformément aux textes constitutifs de l’agence. La ministre a confirmé que des travaux sont en cours, appuyés par des rapports d’inspection. Elle a souligné que, bien que l’ANS remplisse ses missions actuelles, il est temps de réfléchir à des améliorations structurelles, notamment pour réduire les lourdeurs administratives et renforcer son efficacité.
Sur les territoires : les conférences régionales ne sont plus obligatoires !
Sans attendre l’évaluation, la messe est dite pour la gouvernance sur les territoires, la ministre a indiqué que les conférences régionales du sport et les conférences des financeurs, ne sont désormais plus obligatoires mais facultatives. Une décision unilatérale non débattue au sein de l’ANS d’ailleurs ! et en passant non conforme au code du sport ! Cette décision selon la ministre vise à alléger le fonctionnement local et à éviter d’imposer des dispositifs là où ils ne sont pas jugés nécessaires. « Cette souplesse pourrait ne rien changer dans les territoires déjà engagés, mais simplifie les procédures ailleurs. » a précisé la ministre.
Voilà on y est et ce n’est pas faute de l’avoir annoncé. L’échec de la gouvernance sur les territoires faute de clarification des compétences, Je l’avais annoncé en 2019 …. c’est le début de la fin !
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