#IPCS3 Amélie Oudéa-Castéra veut rendre plus lisible l’offre de formation pour renforcer l’insertion professionnelle par le sport.

Le 3e atelier «Impulsion politique et coordination stratégique» #IPCS3 organisé par la ministre à Drancy, est consacré à l’insertion professionnelle par le sport. Au delà la ministre s’attaque à toute la chaine : offre de formations, compétences, validation des acquis et de l’expérience / bénévolat , professionnalisation, apprentissage, emploi, …

Il y a 10 ans pratiquement jour pour jour j’écrivais ceci. « A qui profite cette pétaudière ? » « Le ministère des sports regarde du coté des règlements toujours plus nombreux qui en font un véritable camp retranché, les Staps restent obnubilés par leur place académique dans l’Université. Et au milieu, les usagers ne s’y retrouvent plus… il y a de quoi s’indigner ! »

Il faut avoir un certain courage pour s’attaquer au sujet. bravo !

Aujourd’hui sport représente 448.000 emplois, soit 2,2 % des effectifs salariés en France, qui se répartissent à 75% dans les 112.000 entreprises du secteur entreprises) et à 25% dans les associations sportives (40.000 associations sportives employeuses). C’est un secteur dynamique, avec un taux de croissance moyen de l’emploi salarié de 3% par an.

La feuille de route de Drancy

La feuille de route signée ce jour entre Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques et Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, vise à capitaliser sur les actions qui ont été engagées dans le cadre du précédent quinquennat et à profiter des opportunités qu’offre le secteur pour développer l’emploi et l’insertion par le sport, accompagner la sécurisation professionnelle des sportifs de haut-niveau et professionnaliser l’ensemble du secteur sur les enjeux liés à l’emploi.

Objectif : multiplier par 5 le nombre de bénéficiaires d’insertions professionnelles par le sport chaque année

L’ambition est de multiplier par 5 le nombre de bénéficiaires d’actions d’insertion par le sport chaque année pour franchir le cap des 100.000. Un Grenelle des emplois et des métiers du sport sera organisé au premier semestre 2023 afin de poursuivre cet élan et de suivre l’avancée des travaux.

5 axes

La feuille de route de Drancy comporte cinq axes :

  1. L’amélioration de la lisibilité de l’offre de formation et de certification dans le champ du sport
  2. La simplification de l’accès aux dispositifs d’emploi et la sécurisation des trajectoires professionnelles
  3. Le renforcement du rôle social des acteurs du sport (clubs, associations d’insertion par le sport, fédérations sportives)
  4. La reconnaissance des parcours et des compétences dans le sport
  5. La reconversion des sportifs de haut-niveau
  1. En matière de formation, et afin de faciliter les voies d’accès aux métiers du sport et remédier au manque de lisibilité des formations (plus de 900 certifications répertoriées dans le champ du sport !), des travaux sont engagés pour créer des passerelles entre les diplômes et rationaliser l’offre grâce à la démarche de « blocs de compétences » reconnus par les différents certificateurs (ministère des Sports, de l’Education nationale, STAPS, branche professionnelle). La promotion des métiers du sport, et notamment des métiers en tension, sera renforcée.
  • En matière d’emploi, les nombreux dispositifs mobilisés dans le champ du sport (SESAME, contrat d’engagement jeune, contrat d’apprentissage, emplois aidés de l’Agence nationale du sport, etc.) seront mieux articulés et la mutualisation tant des emplois sportifs que des trajectoires de qualification sera structurée et accélérée.
  • S’agissant du renforcement du rôle social des acteurs du sport, la feuille de route porte une ambition forte grâce au déploiement d’opérations comme « Du stade vers l’emploi », mises en place en partenariat avec des fédérations sportives volontaires, Paris 2024 et Pôle emploi, qui permettent de faciliter le recrutement via la mobilisation de valeurs portées dans le sport. C’est ainsi que près de 200 actions de recrutement dans des stades ont pu s’organiser cette année et permis le retour vers l’emploi de 14.000 personnes. L’ambition est de réaliser 500 opérations à horizon 2024. Des mesures nouvelles sont également proposées comme le lancement du réseau « Les clubs sportifs s’engagent » en faveur de l’emploi et de l’insertion, à l’image de la communauté « Les entreprises s’engagent. L’objectif est d’atteindre 10.000 clubs engagés d’ici 2024.
  • Cette feuille de route vise également à lancer une nouvelle dynamique qui s’inscrit dans le cadre des réformes en cours, notamment sur la validation des acquis et de l’expérience (VAE) : en premier lieu pour les bénévoles, et plus largement, pour tous les actifs du secteur, en s’appuyant sur le futur service public de la VAE (projet de loi en cours) et ses outils. La journée du bénévolat du 05 décembre prochain sera l’occasion de positionner le sport comme un « champion de la VAE ».
  • Il s’agit enfin de porter une attention toute particulière à l’insertion et à la transition professionnelles des sportifs de haut-niveau par la mobilisation des entreprises pour qu’elles s’engagent plus avant, notamment via les conventions d’insertion professionnelle (CIP) impulsées par la Fondation du sport français, à soutenir des sportif (avec l’objectif d’atteindre 1000 CIP par an à la fin du quinquennat contre moins de 200 aujourd’hui).

partager
Twitter
LinkedIn
Facebook
Email
Imprimer
Cet article vous a-t-il été utile ?

à lire aussi

A quel point cet article vous a-t-il été utile ?

Cet artcile ne vous a pas été utile?

Newsletter Gratuite

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toute l'actualité des décideurs du sport.

Nous apprécions vos commentaires utiles !

N'oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux.