Alpes 2030 : le COJO n’a toujours pas de président mais aura une garantie de 500 M€ …

Coup de tonnerre hier avec l’annonce de Martin Fourcade qui renonce à prendre à la présidence du COJO. « Aujourd’hui, les désaccords restent trop nombreux pour pouvoir envisager sereinement cette mission. Le mode de gouvernance, la vision, l’ancrage territorial : nous n’avons pas réussi à nous retrouver sur ces sujets fondateurs » a écrit l’ancien biathlète dans son message. « Mon ambition pour ces Jeux est claire : ils doivent être en phase avec leur époque, pleinement conscients des enjeux écologiques et ancrés dans la réalité économique de notre pays », écrit-il. Avant de préciser : « Cette vision n’est pas partagée par tous les acteurs de ce dossier et je le regrette. Je ne peux me résoudre à sacrifier mes convictions.

Martin Fourcade « nous promène depuis le départ » Renaud Muselier

Pour Renaud Muselier, le président de la région Paca Martin Fourcade « nous promène depuis le départ » qui finalement se réjouit de cette décision. « Paradoxalement, une situation qui était considérée comme un coup de froid avec son départ est en fait un bol d’oxygène », a déclaré à l’AFP Renaud Muselier selon France info « Il connaît le projet par cœur et nous prétexter maintenant que Lyon, ça ne lui plaît pas, pour partir, alors que ça a été validé dans le bureau du Premier ministre il y a deux mois, ce n’est pas sérieux », a dénoncé l’élu, en référence à une demande de Martin Fourcade de ne pas installer le siège du Cojo dans cette ville, trop distante d’Annecy où il réside, en Haute-Savoie

La voie est libre pour que les politiques reprennent la main sur le dossier …

Le communiqué du CNOSF … pour rassurer le CIO

« Dès l’origine, nous avons très fortement insisté sur ce que doivent être les Jeux d’hiver de 2030, qu’il s’agisse de durabilité, de sobriété, de vision de la Montagne de demain ou encore de l’implication des territoires et des habitants concernés. Tout ceci figure aux premiers rangs de nos préoccupations depuis le début » écrit le CNOSF dans un communiqué en réponse au biathlète qui doute de la vision des parties de réaliser des jeux  » écologiques et ancrés dans la réalité économique de notre pays« . Le CNOSF confirme l’installation du COJO le 18 février prochain.

« La garantie est accordée, à titre gratuit, dans la limite de 500 millions d’euros et pour une période allant jusqu’au 31 décembre 2030. »

En attendant d’y voir plus clair sur la gouvernance le PLF 2025 Bayrou prévoit la garantie de l’Etat dans son article 54

Évidemment si la motion de censure n’est pas votée.

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