Alpes 2030 : Encore une « parenthèse enchantée » ? Vraiment ?

« Faire de ces Jeux une fête sportive et populaire inoubliable, ancrée dans l’excellence, irréprochable sur le plan environnemental et surprenante en termes d’héritage. » écrit Edgar Grospiron désormais officiellement Président du COJOP Alpes Françaises 2030.

« C’est reparti » écrit Marie-Amélie Le Fur qui veut « prolonger l’élan que nous avons connu avec Paris 2024″. Des jeux  » responsables, durables, innovants, soucieux de l’environnement et conscients du défi écologique. » écrit David Lappartient comme Paris 2024. On ne peut pas être contre !

Après le savoir nager, le savoir rouler, le savoir skier ?

« A l’image de nos Jeux d’été, nous voulons faire vivre les Jeux des Alpes Françaises 2030 au
plus grand nombre, en nous assurant qu’ils construisent un héritage durable pour les générations futures » écrit la Ministre Marie Barsacq. Mouais des jeux d’hiver pour le plus grand nombre, … je demande à voir mais pourquoi pas après le savoir nager, le savoir rouler, le savoir skier ?

S’inscrivant dans la trace de Tony Estanguet, Edgar Grospiron veut revivre cette parenthèse enchantée ouverte par Tony cet été, …/… « Mon ambition est qu’elle ne se referme jamais »

Ces Jeux doivent-ils être un ersatz olympique qui tenterait d’imiter Paris 2024 sous un vernis hivernal ?

Est-ce bien la bonne façon d’attaquer ces Jeux ? Ne faudrait-il pas proposer une vision différente ? Ces Jeux doivent-ils vraiment être une copie carbone des précédents, un ersatz olympique qui tenterait d’imiter Paris 2024 sous un vernis hivernal ?

« Vous avez aimé Paris 2024, vous allez adorer les Alpes Françaises 2030 ! » écrit Renaud Muselier

N’y a-t-il pas un danger à vouloir reproduire quelque chose d’exceptionnel. Plutôt que de chercher à reproduire un schéma convenu, ne serait-il pas plus pertinent de revendiquer une approche propre aux Alpes, qui mette en avant leurs atouts sans chercher à imiter Paris 2024 ou Albertville 1992 ? il est grand temps de donner une identité à ces jeux de 2030 et dépasser des formules de communicants fatigués.

L’exceptionnel ne se décrète pas, il se construit avec sincérité et audace. « il est important de pouvoir se rassembler autour d’un objectif commun. Nous avons une opportunité extraordinaire d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Olympisme et de la Montagne » a déclaré Laurent Wauquiez. Quel objectif commun c’est bien ça le sujet !

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