34 % des personnes en situation de handicap ne pratiquent aucune APS

L’étude réalisée par la Fnors et Onaps s’intéresse aux adultes en situation de handicap vivant à domicile, population peu étudiée et difficile à appréhender, et à toutes les situations de handicap afin de couvrir la diversité des problématiques rencontrées. Le champ de l’étude ne se restreint pas uniquement à la pratique d’une activité sportive mais à l’activité physique au sens large et à la sédentarité, englobant les activités du quotidien qu’elles soient domestiques, professionnelles, liées au transport ou de loisir.

Selon Bernard LEDÉSERT Président de la Fnors Martine DUCLOS Présidente de l’Onaps « l’étude met en évidence une nécessaire adaptation des possibilités de pratique en fonction des déficiences, de l’âge et du genre, du caractère inné ou acquis du handicap et poussent à une attention accrue auprès de différents profils de personnes en situation de handicap. L’identification de profils plus à risques d’inactivité physique ouvre des pistes de réflexion et surtout d’actions à envisager de façon urgente, car comme l’écrit l’Inserm dans son dernier rapport sur les effets de l’activité physique sur la santé, la non pratique de l’activité physique est une perte de chance. »

34 % des personnes en situation de handicap ne pratique aucune APS

Selon l’enquête

  • 33,6 % n’ont aucune pratique d’APS, que ce soit de manière structurée ou libre, contre 25 % en population générale (INJEP, 2020).
  • 34,4 % pratiquent une APS structurée, c’est-à-dire au sein d’un club, d’une association sportive, ou d’une structure privée.
  • 52,0 % pratiquent une activité physique ou sportive de manière indépendante à une structure (pratiquent majoritairement seuls ou avec des personnes de leur famille).
  • 46,5 % pratiquent soit dans un cadre structuré, soit en pratique libre (l’une ou l’autre).
  • 19,9 % ont à la fois une pratique structurée et une pratique libre.
  • 31,1 % ont une pratique encadrée.
  • 17,9 % pratiquent au sein d’une fédération sportive agréée

L’étude met également en exergue que « Le sexe, l’âge, l’utilisation d’un fauteuil roulant, le type de handicap, sa période d’acquisition et les diplômes / revenus se révèlent être des facteurs d’influence des modes de vie, aussi bien des comportements actifs que sédentaires. »

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