Le sport, parent pauvre des vacances scolaires, moins d’un parent sur deux mise sur les APS pendant les vacances
Alors que les vacances estivales sont souvent perçues comme un temps de liberté et de développement pour les enfants, le sport ne s’impose pas comme un choix prioritaire pour les parents. Un sondage OpinionWay pour Tonies révèle que d’autres activités — manuelles, culturelles ou numériques — sont largement privilégiées.
Le sport, une activité secondaire dans l’agenda des vacances
Selon l’enquête réalisée auprès de 1 002 parents d’enfants âgés de 3 à 10 ans, seulement 56 % des parents envisagent de proposer à leurs enfants des activités sportives pendant les vacances. Ce chiffre place le sport derrière les visites culturelles (64 %), les jeux physiques (64 %), les activités manuelles (53 %) et la lecture (50 %).
Même lorsqu’il s’agit d’activités d’apprentissage, les activités sportives ne concernent que 44 % des intentions parentales. Là encore, elles arrivent derrière les jeux pédagogiques ludiques (48 %), la lecture (46 %), les sorties culturelles (44 %) ou les activités artistiques (43 %).
L’activité physique n’est pas jugée comme une compétence prioritaire à renforcer.
Interrogés sur les domaines de compétences à renforcer chez leurs enfants, seuls 26 % des parents citent les compétences physiques et sportives comme un objectif de progression pour l’été. L’autonomie (45 %), la gestion des émotions (39 %), la lecture (37 %) ou encore la culture générale (35 %) sont jugées plus importantes.
Ce désintérêt relatif pour le sport se confirme dans l’usage des écrans ou des jeux de société comme outils de distraction et d’apprentissage, bien plus souvent mentionnés que l’activité physique. Au total, 44 % des parents prévoient d’occuper leurs enfants pendant l’été avec des contenus ou activités sur écran.
