Alors que les préparatifs de la Coupe du monde de football 2026 battent leur plein aux États-Unis, au Canada et au Mexique, selon Scientists for Global Responsibility (SGR), l’événement pourrait bien devenir le tournoi sportif le plus nocif pour le climat de l’histoire.
9,02 millions de tonnes de CO₂e, voire jusqu’à 13,66 millions tCO₂e
Il évalue les émissions du tournoi à 9,02 millions de tonnes de CO₂e, voire jusqu’à 13,66 millions tCO₂e en comptant certains scénarios de mobilité, soit près du double de la moyenne des quatre précédentes éditions (4,71 millions tCO₂e)
D’après les calculs du groupe britannique, les émissions de gaz à effet de serre générées par la Coupe du monde 2026 équivaudront à celles de près de 6,5 millions de voitures britanniques moyennes conduites pendant un an. Cette estimation couvre l’ensemble des activités liées au tournoi : transports aériens des supporters, construction ou rénovation d’infrastructures, consommation énergétique des stades, hébergements, merchandising, etc.

Eléments de comparaison
Taille du tournoi
La Coupe du monde 2026 verra 48 équipes (contre 32 auparavant) et 104 matchs (au lieu de 64).
Dispersion géographique
16 villes hôtes étalées sur trois pays (États‑Unis, Canada, Mexique),
Paris 20245 : les déplacements sont beaucoup plus élevés qu’à Paris 2024, qui restait dans un territoire compact (2,085 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) selon le Commissariat général au développement durable (CGDD) .
A lire
L’ONG appelle à une refonte profonde des modalités d’organisation des grands événements sportifs, afin de les rendre compatibles avec les objectifs de limitation du réchauffement climatique.