Les stades de football en mouvement : Intégration sociale et urbaine
En partenariat avec les agences d’urbanisme de Lorient, Strasbourg, Lille, Dunkerque et Lens, l’Adeupa (Agence d’urbanisme Brest Bretagne) a contribué à une étude sur « les stades de football en mouvement : intégration urbaine et sociale ».
6 stades analysés
L’analyse a porté sur six stades :
– Brest : le stade Francis le Blé et le futur Arkéa Park ;
– Dunkerque : le stade Marcel Tribut ;
– Lens : le stade Bollaert-Delelis ;
– Métropole Européenne de Lille (MEL) : la Decathlon Arena – stade Pierre Mauroy ;
– Lorient : le stade du Moustoir (nom officiel mais peu utilisé : Yves Allainmat) ;
– Strasbourg : le stade de la Meinau.
4 grands enjeux
Le document met en lumière les tensions entre les logiques sportives, économiques et territoriales, et analyse quatre grands enjeux s :
- Stades multifonctionnels : au-delà du match, les stades deviennent des pôles de vie urbaine, accueillant événements, commerces, bureaux, loisirs et restauration.
- Modèles de gestion diversifiés : propriété publique ou privée, délégation à des clubs, partenariat public-privé… les montages se complexifient.
- Impact territorial : les projets de stade s’insèrent dans des stratégies urbaines (requalification, attractivité, développement durable).
- Émergence de nouveaux enjeux : sobriété énergétique, intégration paysagère, acceptabilité sociale, mobilité des spectateurs.