Les chaussons d’escalade : une pollution invisible dans les salles d’escalade
On s’inquiète de plus en plus des composés dérivés du caoutchouc (RDC), provenant principalement de particules d’usure des pneumatiques et des particules d’usure de la route. Mais selon cette étude d’autres produits de consommation, y compris des équipements sportifs, contiennent également des RDC, et en particulier les RDC intentionnellement incorporés dans les chaussures d’escalade pour améliorer les performances. L’étude révèle que des concentrations élevées de 15 RDC ont tété mesurrée dans des échantillons de semelle de chaussures (plus de 15 RDC: 25-3405 ug/g), des particules en aérosol (plus de 15 RDC: 2,6-37 ug/g), et des poussières sédentaires (plus de 15 RDC: 1,5-55 ug/g) dans les salles d’escalade en intérieur. La dose journalière estimée par inhalation/ingestion de 15 RDC pour les grimpeurs et les employés de certaines de ces installations allait de 1,7 à 48 ng/kg/jour, dépassant les niveaux connus d’admission des RDC provenant d’autres sources comme les routes. La poudre d’abrasion résultant du frottement entre les chaussures d’escalade et les pieds est la source la plus importante de concentrations élevées de RDC observées dans les matières particulaires en aérosol et les poussières décantées. Ces résultats révèlent une voie d’exposition humaine jusque-là inconnue des RDC indique le résumé de l’article publié dans son intégralité sur acspublications Les auteurs préconisent une réévaluation des risques liés à ces environnements, notamment pour les travailleurs exposés de manière chronique, et à l’exploration d’alternatives moins nocives pour la fabrication des semelles de chaussons d’escalade.