Comment mesurer et réduire l’empreinte carbone des Jeux Olympiques ?

Afin d’aider les organisateurs à comprendre et à réduire leur empreinte carbone, le CIO a développé une méthodologie intitulée Carbon Footprint Methodology for the Olympic Games (méthodologie de calcul de l’empreinte carbone des Jeux Olympiques). Publiée pour la première fois en décembre 2018 et mise à jour en décembre 2024, cette méthodologie propose un moyen structuré et transparent de mesurer les émissions de carbone et de recenser les solutions permettant de réduire l’impact des Jeux.

La méthode de calcul d vise à garantir des pratiques durables alignées avec l’Accord de Paris. Elle s’applique dès la phase de sélection des villes hôtes via un « dialogue ciblé » et repose sur quatre étapes principales : définition du périmètre, collecte des données, modélisation, et interprétation. L’empreinte carbone est calculée en plusieurs itérations – estimation initiale, référence, révisée, puis réelle – pour améliorer la précision et guider les décisions stratégiques. Ce processus implique une coordination étroite avec les partenaires, un suivi rigoureux des données et une validation par des experts externes. La méthode prend en compte l’ensemble des activités liées aux Jeux, y compris les déplacements des spectateurs et des partenaires. Un plan d’action climatique structuré est élaboré à chaque étape pour réduire les émissions, compenser les impacts, et promouvoir des comportements responsables parmi les parties prenantes. Cette approche contribue également à transmettre les bonnes pratiques aux futurs organisateurs.

Les 7 points clés

  1. Méthodologie spécifique au projet des Jeux : adaptée aux événements futurs, intégrant les contraintes de planification anticipée.
  2. Calcul par itérations : quatre étapes – empreinte initiale, de référence, révisée et réelle – pour affiner la précision au fil du temps.
  3. Intégration large des émissions : y compris celles des partenaires, sponsors, spectateurs et infrastructures temporaires et permanentes.
  4. Plan d’action climatique : structuré autour de la réduction, compensation et sensibilisation des parties prenantes.
  5. Importance de la qualité des données : nécessité d’identifier les « data owners », d’assurer le suivi et d’utiliser des outils fiables.
  6. Gouvernance rigoureuse : implication du CIO, d’un groupe consultatif externe et respect de la norme ISO 20121.
  7. Communication transparente : publication des résultats, justification des exclusions, et transmission des bonnes pratiques aux futurs organisateurs.

Questions réponses sur le site du CIO

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