Choisir ou être choisi : ce que le sport révèle des logiques sociales à l’adolescence Raffi Nakas

Dans les cours d’éducation physique et sportive, les relations entre élèves se retrouvent au centre de la scène. Il suffit d’un travail en équipe pour que des affinités ou des clivages s’expriment. Tel élève est toujours choisi, tel autre peine constamment à se faire une place sur le terrain. Or, ces dynamiques, sous-tendues par des logiques sociales, sont importantes pour l’estime de soi selon Raffi Nakas Chercheur associé au laboratoire ECP (Éducation, Cultures, Politiques), Université Lumière Lyon 2

« Dans les sports collectifs par exemple, le moment de formation des équipes révèle une cartographie impitoyable du tissu relationnel de la classe. Les plus performants sont choisis en premier, dessinant une véritable hiérarchie visible aux yeux de tous. Cette sélection publique peut être vécue comme un rite de passage, particulièrement douloureux pour ceux systématiquement choisis en dernier. Ainsi, là où l’enseignant croit souvent à une forme d’autonomie, il expose en réalité les corps à l’épreuve du choix ou du non-choix : ne pas être choisi, c’est comprendre qu’on ne compte pas vraiment… »

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