L’Arcom et l’AFLD se félicitent des progrès des chaînes de télévision dans la lutte contre le dopage
L’Arcom a publié son rapport d’application de la délibération du 17 mai 2017 relative à la lutte contre le dopage et la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives, au titre des exercices 2022 et 2023.
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En synthèse
- En 2022, sur les 33 chaînes nationales assujetties à la délibération : 21 ont pleinement appliqué celle-ci (contre 19 en 2021) ; 9 l’ont appliquée partiellement ; 3 ne l’ont pas respectée.
- En 2023, sur les 36 chaînes nationales assujetties à la délibération : 28 ont pleinement appliqué celle-ci ; 6 l’ont appliquée partiellement ; 2 ne l’ont pas respectée.
- S’agissant des services locaux de télévision, l’Arcom observe de nets progrès dans la mise en oeuvre de la délibération. Ainsi, 17 chaînes locales ont déclaré avoir diffusé au moins un programme répondant à la délibération en 2022 et 16 en 2023 (contre respectivement 10 et 14 chaînes en 2020 et 2021).
- L’Arcom se félicite que 3 chaînes aient volontairement diffusé en 2023 des programmes traitant les thématiques de la délibération, bien que n’étant pas assujetties à celle-ci. Il s’agit de France 5, RFI et CSTAR.
- Les chaînes ont proposé des contenus abordant les thématiques de la délibération sous des angles variés, tant dans le cadre du sport amateur que professionnel, et parfois en s’adressant spécifiquement au jeune public.
- Les chaînes ont globalement privilégié les programmes courts pour satisfaire aux obligations de la délibération. Ces formats, généralement multidiffusés, ont souvent circulé sur les différentes antennes de chaque groupe audiovisuel.
- A l’exception des programmes faisant ainsi l’objet de multi-diffusions, réparties sur l’ensemble de la journée, les chaînes de télévision privilégient une programmation en matinée des émissions déclarées.
- A l’approche des Jeux de Paris 2024, l’échéance, d’importance pour l’antidopage français, a régulièrement été évoquée dans les programmes déclarés au titre des exercices 2022 et 2023. Au-delà de cette perspective, ceux-ci ont largement mis en lumière l’action de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
Dans un communiqué de presse, l’arcom indique que « Les chaînes de télévision qui diffusent des programmes sportifs, ont un véritable rôle à jouer pour sensibiliser le public à la lutte contre le dopage et à la protection de la santé des sportifs. Chaque année, elles sont tenues de proposer à leurs téléspectateurs, au moins deux programmes qui traitent de ces thématiques.
Cette obligation légale, spécifique à la France et unique dans le mouvement sportif, est supervisée par l’Autorité de la régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui veille à son respect et promeut les bonnes pratiques en la matière. L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) accompagne quant à elle les éditeurs assujettis à cette obligation en les aidant à élaborer le contenu de leurs programmes de sensibilisation.
Le dernier rapport de l’Arcom sur les exercices 2022 et 2023 témoigne de l’engagement du paysage audiovisuel français. Elles sont 30 chaînes nationales à avoir partiellement ou pleinement appliqué le dispositif en 2022 (sur 33 chaînes assujetties), et 34 l’année suivante (sur 36 chaînes assujetties). Ces bons résultats, qui s’observent également du côté des chaînes locales, constituent pour l’Arcom et l’AFLD un progrès notable par rapport aux précédents exercices. En 2018, les chaînes concernées par le dispositif n’étaient en effet que 19 sur 37 à avoir respecté au moins partiellement leurs obligations.
Dans la continuité des Jeux de Paris 2024, qui ont été largement évoqués par les chaînes pour traiter de la question de l’antidopage, l’Arcom et l’AFLD encouragent les éditeurs à s’appuyer sur les grandes manifestations sportives pour sensibiliser le public aux risques des conduites dopantes et à une pratique saine d’une activité physique, via des programmes variés et créatifs. Cette prise de conscience grandissante des chaînes d’associer, au moins ponctuellement, la pratique sportive au sport propre doit d’ailleurs aussi faire partie de l’héritage des Jeux pour la lutte contre le dopage. »