L’étude d’impact économique ex-ante des Jeux olympiques et paralympiques de #Paris2024 : un cas d’école.

Le CDES a publié l’actualisation de l’étude d’impact économique ex-ante des Jeux olympiques et paralympiques de #Paris2024. Etude réalisée à la demande du CIO Comité International Olympique – qui souhaite mettre en place une approche standardisée de ce type de travaux – et Paris 2024.

C’est à lire pour bien comprendre ce qu’est une étude d’impact économique.  » une étude qui mesure le surcroît d’activité économique au sein du territoire francilien par rapport à une situation sans les Jeux, c’est-àdire l’injection nette de revenus au sein du tissu économique régional, celle-ci tenant compte
des effets de substitution et d’éviction ainsi que des fuites hors circuit économique. » écrit le COJO.

Définition un peu plus technique dans le lexique du CDES

Le coordonnateur de l’étude Christophe Lepetit précise sur linkedin « Une étude d’impact économique n’est PAS une étude de rentabilité de l’événement. Elle permet d’évaluer le surcroît d’activité généré par les Jeux dans le tissu économique francilien par rapport à une situation sans leur organisation. Comparer coûts et impact n’a pas de sens sur le plan économique. Une étude coûts-bénéfices permettra en ex-post d’évaluer cette rentabilité globale qui doit prendre en compte les aspects économiques de court et long terme mais aussi les bénéfices et coûts sociaux et environnementaux. L’Etat coordonnera une telle étude pour la première fois en France sur les Jeux ! »

Un impact primaire qui fixe les charges d’organisation et de construction.

L’étude a permis de stabiliser les dépenses de construction et d’organisation qui sont désormais connues à l’approche des jeux (tableau de gauche) ce qui n’était pas le cas dans l’étude réalisée en 2016 (tableaux en dessous). Seules l’impact tourisme fait encore l’objet de différenciation dans les scénarios.

Etude 2024

Etude 2016

Le détail des dépenses

intéressant ce tableau qui révèle la nature des dépenses d’organisation du COJO.

3 coefficients multiplicateurs « resserrés » pour se prémunir du risque d’une surévaluation de l’impact

Compte tenu des multiples difficultés relatives à la collecte des données nécessaires au calcul du multiplicateur et compte tenu des erreurs sur variables encourues, il a été fait le choix de retenir des valeurs conservatrices pour le multiplicateur des Jeux de Paris 2024 pour se prémunir contre le risque d’une surévaluation de l’impact.

  • Un « scénario bas » avec une valeur de 1,05 qui correspond à un choc instantané de demande avec peu d’effets indirects et induits pour des raisons tenant à des fuites et effets d’éviction exceptionnels.
  • Un « scénario intermédiaire » avec une valeur de 1,25 qui correspond à une valeur couramment admise notamment dans les publications internationales.
  • Un « scénario haut » avec une valeur de 1,5 qui correspond à la valeur plafond des évaluations macroéconomiques

Ceci conduit à définir 2 impacts un sur la période de préparation et de déroulement des JOP #Paris2024 (colonne de gauche) le second sur la totalité du cycle de vie (colonne de droite)

L’étude de 2024

L’étude 2016

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