Etude « sport-santé » Allianz France/IFOP : Des Français dynamiques mais certains restent sur le banc de touche

A moins de 100 jours de Paris 2024, Allianz France, acteur majeur de l’assurance santé très impliqué dans le monde du sport, analyse la pratique des Français et les impacts de santé associés dans le cadre d’une étude sur l’activité physique et sportive des Français.

Dans ce cadre, 3 000 Français ont été interrogés et les principaux enseignements sont les suivants : 

• Aujourd’hui, 84 % des Français considèrent l’activité physique comme importante. Ils sont conscients de ses bienfaits sur la santé physique et mentale notamment pour prévenir des maladies et du vieillissement.
• La pratique sportive régulière est bien installée dans le quotidien des Français et est source de plaisir : 44 % des Français pratiquent plusieurs fois par semaine.
• Elle s’ancre désormais dès le plus jeune âge : 69 % des enfants commencent une activité sportive avant 7 ans.
• L’influence familiale est décisive : dans 69 % des cas, l’enfant pratique un sport lorsqu’au moins un parent pratique aussi.

Une vraie prise de conscience des Français de l’importance de la pratique d’une activité physique et sportive

Plus de 8 Français sur 10 jugent l’activité physique importante, et 64 % déclarent y allouer au moins 30 minutes par jour. Ils en perçoivent très nettement les bienfaits sur leur santé : 93 % citent des bienfaits liés à leur bien-être physique et 69 % des bienfaits liés à leur bien-être mental et/ou à la diminution du stress.

Pour faciliter leur pratique, les Français adoptent des gestes simples dans leur quotidien : 74 % privilégient les escaliers et 69 % vont plutôt faire certains de leurs trajets à pied.

Au-delà de l’activité physique, 2 Français sur 3 (61 %) pratiquent une activité sportive régulière avec des séances d’au moins une heure pour 86 % d’entre eux. Celle-ci est avant tout décrite comme un plaisir pour 63 % d’entre eux et n’est perçue comme une contrainte que pour 9 % d’entre eux.

Les sports privilégiés sont :

• la marche / marche nordique (25 %),
• la musculation / fitness (14 %),
• la course à pied (11 %).

Pour autant, l’activité sportive peut être source de difficultés : 30 % des Français qui font du sport déclarent rencontrer au moins une contrainte, notamment de temps (46 %), financière (33 %), ou de mobilité (31%). Et, si 39 % des Français ne pratiquent aucune activité sportive, c’est essentiellement par manque de motivation (42 %) et par manque de temps (35 %).

Enfin, 24 % des Français ne pratiquent pas ou trop peu (moins de 30 minutes par jour) d’activité physique et sportive et perçoivent des impacts négatifs sur leur :

• santé physique (63 %) : prise de poids, perte de mobilité/souplesse, problèmes de dos, etc.
• bien-être mental (23 %) : augmentation du stress, altération de la santé mentale, etc.
• exposition à certaines pathologies (22 %) : insomnie, maladies chroniques, etc.

Une incitation croissante et bénéfique à la pratique sportive dès le plus jeune âge

Aujourd’hui, la pratique sportive des enfants est importante pour près de 9 parents sur 10 (88 %).

Alors que seuls 24 % des parents d’enfants et adolescents de 3 à 17 ans ont commencé une pratique sportive extra-scolaire avant 7 ans, c’est aujourd’hui le cas de 69 % des jeunes de cette tranche d’âge.

Ainsi, la dynamique engagée depuis de longues années en faveur de la promotion de l’activité physique pour tous, partout et à tout âge, semble porter ses fruits. Cette étude démontre qu’une première pratique sportive dès la petite enfance (entre 4 et 6 ans) favorise une activité sur le long terme en l’ancrant profondément dans les habitudes.

Les enfants pratiquent majoritairement les sports suivants :

• le football (14 %),
• la danse (10 %),
• la natation et le basket-ball (9 %).

Par ailleurs, cette étude permet d’observer une influence de la pratique sportive au sein du foyer : lorsqu’au moins un des parents fait du sport, dans 69 % des cas, l’enfant en pratique un aussi. A l’inverse, lorsqu’aucun des parents n’en fait, seuls 43 % des enfants en pratiquent un.

La pratique sportive des Français n’est pas constante : certaines étapes de la vie peuvent la favoriser ou la stopper

Par exemple, un ralentissement est majoritairement observé à l’arrivée des enfants, alors que la retraite est un moment propice à la reprise. Par ailleurs, la période des études et l’entrée dans la vie active jouent un rôle de frein (déménagement, contraintes de temps, etc.), mais aussi de « booster » (autonomie, etc.).

Dans ce contexte, les entreprises peuvent changer la donne en incitant leurs collaborateurs à la pratique d’une activité physique ou sportive. Aujourd’hui, certaines d’entre elles proposent déjà d’accompagner leurs salariés, en mettant par exemple à leur disposition des vestiaires ou douches (47 %), un forfait mobilité durable (34 %) ou encore des subventions (31 %).

Autant d’initiatives auxquelles près d’un salarié sur deux a recours lorsqu’elles lui sont proposées. Ces dispositifs sont « gagnants-gagnants » pour ces entreprises puisque 3 actifs sur 4 (72 %) déclarent se sentir plus performants au travail grâce à la pratique d’une activité physique ou sportive.