« L’universalité dans le sport ne s’applique-t-elle qu’aux hommes ? » par Annie Sugier Présidente de la Ligue du droit international des femmes
« Alors que pour les hommes l’universalité se conçoit sans réserve, les conditions posées et acceptées par le CIO reviennent à admettre la cohabitation, dans le stade olympique, de deux modèles de développement du sport féminin : un modèle relevant de critères sportifs, et un modèle relevant de critères politico-religieux. » écrit Annie Sugier
Dans cet article publié sur 50-50magazine la Présidente de la Ligue du droit international des femmes aborde la complexe relation entre le sport, le patriarcat, l’égalité des sexes et les principes olympiques. L’article plaide pour une reconnaissance plus large de l’ « apartheid sexuel » comme une violation des droits humains et appelle à l’action pour garantir que les principes d’égalité et d’inclusivité soient respectés dans le sport mondial en suggérant que des instances internationales comme l’ONU pourraient jouer un rôle clé dans ce processus. « Faut-il encore qu’un pays – pourquoi pas la France ? – ait le courage de présenter cette demande en AG de l’ONU »
« Il est encore temps de réagir et de faire en sorte que le choix de Paris réponde aux attentes qui ont été placés en lui. N’oublions pas que la candidature de Paris a été soutenue par plus de 50 métropoles dans le monde en ces termes : (Paris) «dispose des atouts et de la volonté nécessaires pour donner un nouveau souffle aux valeurs olympiques». Le combat contre la radicalisation islamiste est avant tout un combat de valeurs et de modèle de société, où la place des femmes et la mixité sont des enjeux majeurs. » conclut l’article.