Tour de France : une mécanique (économique) bien huilée

Outre la gloire d’inscrire son nom au palmarès, le leader final du classement général empochera également une prime de 500 000 euros (à partager avec ses sept coéquipiers). 200 000 euros sont réservés au second, 100 000 au troisième. Les primes vont ainsi décroissant jusqu’à la 20e place. La prime y est alors la même jusqu’au 160e, 1000 euros. Ces sommes ont assez peu évolué depuis le début des années 2000.

Jean-François Mignot « C’est en effet surtout dans les années 1980 et 1990 que l’argent du tour de France connaît ses évolutions principales. Au moment de travailler sur mon Histoire du Tour de France, il s’est, certes, avéré assez difficile de dessiner son histoire économique, Amaury Sport Organisation, l’organisateur de l’événement, ne publiant pas ses comptes. Néanmoins, suffisamment de sources témoignent d’une transformation profonde de l’économie de la grande boucle durant ces deux décennies d’où une large partie du modèle actuel est issu. »

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